Le président bolivien, Luis Arce, a accusé l’Organisation des États américains (OSA) et l’Union européenne d’avoir soutenu “la rupture de l’ordre constitutionnel” dans son pays en 2019. « L’effondrement de l’ordre constitutionnel bolivien en 2019 a vu la participation d’acteurs nationaux (…) mais il a aussi compté sur la participation de l’OSA, à travers son secrétaire général Luis Almagro, d’autres gouvernements, comme celui de l’Argentine (par Mauricio Macri) qui ont envoyé des armes et des munitions aux putschistes, au représentant de l’Union européenne (UE) et à d’autres organisations non gouvernementales d’origine internationale », a déclaré Arce dans son discours de jeudi à la 76e Assemblée générale des Nations Unies ( ONU). Il s’agit du coup d’État qui a conduit en 2019 à la démission de l’ancien président Evo Morales et à l’investiture de Jeanine Anez, restée en poste jusqu’aux élections d’octobre 2020.
