Burkina Faso. La loi des milices – Vidéo (Fulvio Beltrami)

Deux ans après la chute du dictateur Blaise Comporé, qui a eu lieu en 2014, le pays des hommes intègres (la traduction du nom Burkina Faso) est choqué par une vague de violence apparemment promue par des groupes terroristes islamiques de la région.

La dernière attaque terroriste s’est produite il y a 4 jours à la municipalité de Bouce du Mouhoun près de la frontière avec le Mali. Plus de 12 soldats burkinabés ont été tués. Aucune organisation terroriste n’a revendiqué l’attaque. Les enquêteurs pensent que c’était une Revenge des opérations militaires dans la zone réalisée par les unités spéciales de l’armée gouvernementale où deux dirigeants djihadistes ont été tués.

De la chute du colonel Muhamar Gaddafi en Libye Al-Qaïda Magreb, Boko Haram et Daesh (connu dans l’Ouest comme État Islamique) prolifèrent en Afrique de l’Ouest, bouleversant des pays entiers tels que Tchad, Mali, Niger et Nigéria. Le Burkina Faso a été impliqué à partir de 2016.

L’attaque du 5 août sur la frontière avec le Mali a été suivie d’une attaque sur les villages près de la ville de Markoye, à proximité de la frontière du Niger, où 30 personnes entre civils et soldats ont été massacrés. Les assaillants ont également bouleversé des maisons et volés divers bovins.
Bien que les divers groupes terroristes islamiques de la région soient les premiers suspects de divers indices conduisent à l’hypothèse que, derrière ces attaques, il existe un plan de déstabilisation de la démocratie nouvellement née Burkinabè promu par l’ancien dictateur Blaise Comporé qui est actuellement réfugié en Côte d’Ivoire.

Il est soupçonné d’avoir organisé des milices paramilitaires à partir de la Côte d’Ivoire et du Niger pour attaquer son pays afin de reprendre le pouvoir. Il aurait également fait des alliances tactiques avec certains groupes terroristes régionaux. Les autorités du Niger concordent, malgré qui sont méfiées d’exposer publiquement leurs doutes à ce sujet.
En avril 2021, un tribunal militaire au Burkina Faso a condamné Comporé pour le meurtre du Président Thomas Sankara en 1987. Le gouvernement Burkinabè a demandé l’extradition de son frere : Francois Compaoré suspecté du meurtre en 1998 du journaliste d’investigation Norbert Zongo, mais la Cour Européenne des droits de l’homme a refusé.

Les personnes derrière cette vague de violence représentes un test dur pour l’armée burkinabé. Une grande partie de la population qui vit dans les petites villes et villages risquent d’être à la miséricorde de la violence, car les unités d’armée régulières ne sont pas suffisantes pour défendre l’ensemble du territoire national.

Pour remplir la tâche de défendre ses citoyens et son intégrité territoriale nationale, le gouvernement a autorisé la naissance des groupes de légitime défense, qu’il sont été armés et entraînés. Fidèles aux principes républicains et démocratiques Ces miliciens défendent leur communauté malgré le risque de mourir.

Leur histoire héroïque et patriotique est racontée dans un documentaire transmis par la télévision franco-allemande: ARTE.