Caserne de l’ONU attaquée à Goma à déclencher la guerre contre le Rwanda et à activer le génocide régional des Tutsis (F. Beltrami)

Exploitant la colère et le désespoir des sous-prolétaires et des immigrés de Butembo, Beni et Bunia, le groupe terroriste rwandais FLDR (responsable du génocide de 1994 au Rwanda et premiers suspects de l’assassinat pour des raisons politiques de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, juste à côté di Goma) a réussi à convaincre environ 400 personnes désespérées d’attaquer la caserne militaire de la MONUSCO à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, à l’est du Congo. L’attaque a été décidée comme une démonstration de force après l’échec de la grève générale d’hier à Goma (ville morte) à laquelle la majorité de la population a refusé de participer.

En ce moment, des nouvelles fragmentaires et confuses arrivent mais l’attaque a été d’une telle ampleur qu’elle a obligé les casques bleus à tirer pour se défendre. Le bilan connu est de cinq morts parmi les manifestants, dont un jeune homme tué alors qu’il tentait d’escalader le mur de la base militaire de la MONUSCO armé d’une machette. Les casques bleus l’ont immédiatement abattu. 50 autres manifestants ont été blessés par des soldats de la paix de l’ONU dans une tentative désespérée de se défendre contre la folle criminelle.

Selon les premiers témoignages indépendants sur place, parmi les manifestants violents et désespérés se trouvaient des infiltrés de miliciens appartenant au groupe terroriste rwandais FDLR. Certains manifestants étaient armés de bâtons à pointes et de machettes et l’intention était de pénétrer par effraction dans la base militaire de la MONUSCO pour la détruire et tuer les Casques bleus de l’ONU. La tentative a échoué, la foule de criminels a attaqué un entrepôt de l’ONU où des denrées alimentaires étaient conservées pour des actions humanitaires.

Le pillage qui s’en est suivi a laissé libre cours à la violence primitive et barbare de cette jeunesse sans espoir depuis des années au chômage, réduits à la plus horrible misère qui n’a rien à perdre. Ce sont ces jeunes désespérés, qui vivent depuis des décennies dans un climat de violence des milices et de complicité et d’ineptie du pouvoir central et des forces armées de Kinshasa, que les terroristes rwandais des FDLR utilisent pour leur plan.

Malheureusement, ces gangs de voyous n’étaient pas seulement organisés par les FDLR mais par une horrifiante coalition impliquant des associations de la société civile du Nord-Kivu dont l’association de jeunes LUCHA connue pour sa rwandophobie et ses messages subtils de haine ethnique contre la minorité congolaise tutsi déguisés en proclamations nationalistes.  Suivant une stratégie classique de confusion des idées, la LUCHA affirme publiquement avoir participé de manière “pacifique” aux manifestations contre la MONUSCO mais pas à Goma (l’épicentre des violences) mais à Nyamilima (district de Rutshuru). Les témoignages recueillis sur place affirment que les militants de la LUCHA étaient au premier rang dans la violente manifestation contre la base militaire de la MONUSCO à Goma. 

La présence très faible, voire absente, de la police congolaise qui n’a pas empêché l’attaque de la base militaire de l’ONU et le pillage des denrées destinées aux réfugiés congolais (plus de 2 millions de personnes), s’explique par la présence d’un troisième acteur de ces violences : l’aile jeunesse du parti au pouvoir UDPS du président Félix Tshisekedi. 

Les jeunes leaders de l’UDPS ont rédigé une déclaration appelant au retrait immédiat des Casques bleus de l’ONU accusés d’inefficacité. Dans le communiqué de presse rédigé, il n’y a aucune trace de condamnation contre les voyous qui ont tenté d’attaquer la base militaire de la MONUSCO et saccagé l’entrepôt d’aide humanitaire. Des sources sur place affirment que certains jeunes leaders de l’UDPS étaient également au premier rang lors des violences d’aujourd’hui. 

Un quatrième acteur plus discret mais extrêmement efficace est le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général de corps d’armée Constant Ndima Kongba, connu pour avoir servi les troupes rwandaises pendant la seconde guerre panafricaine au Congo (1997 – 2004) et responsable d’au moins deux massacres de civils. Kongba est accusé d’être un allié fidèle des terroristes rwandais des FDLR. Ironie du sort, le président Tshisekedi l’a envoyé au Nord-Kivu en mai 2021 pour combattre les groupes armés qui infestent la région, dont les FDLR. 

Selon divers témoignages, en plus d’un an, Kongba n’a jamais combattu sérieusement les groupes rebelles sauf celui du M23 (Mouvement du 23 mars). Il a profité de son pouvoir pour accroître la corruption et nouer des relations d’affaires avec des terroristes FDLR en échange d’une protection militaire, selon ses détracteurs. Ces accusations et soupçons sont renforcés par l’étrange collaboration militaire entre l’armée congolaise et les terroristes des FDLR au cours des deux derniers mois pour contrer la guérilla du M23 qui a occupé d’importants territoires à la frontière nord avec l’Ouganda. 

La déclaration de villas mortes (sorte de grève blanche) à Goma et l’attaque de la caserne de la MONUSCO, précédée des violences de ces dernières semaines où au moins une dizaine de civils et une vingtaine d’officiers d’ethnie tutsie ont été tués au Nord-Kivu, ils font partie d’un plan orchestré par les forces armées congolaises, les terroristes rwandais FDLR, une partie de la société civile congolaise du Nord-Kivu et la junte militaire du Burundi, pour attaquer le Rwanda et provoquer une guerre régionale. Le plan prévoit également une répétition des horribles événements rwandais de 1994 mais à l’échelle régionale. On parle de génocide des Tutsis au Rwanda, au Burundi et dans l’est du Congo. 

Le président congolais Félix Tshisekedi avait initié une politique de moralisation du pays, de détente et de paix avec le Rwanda, d’intégration régionale et de lutte contre la corruption et les gangs armés et terroristes dans l’est du Congo dans le but de relancer le pays après des décennies d’horreurs, guerres, violences ethniques. Maintenant, malheureusement, nous devons noter que Tshisekedi s’est également aligné aux faucons qui veulent la guerre contre le Rwanda et le génocide régional des Tutsi. 

Le Saint-Père, fin connaisseur des événements compliqués dans la région des Grands Lacs, a compris à temps ce changement politique du président congolais et a évité de devenir un outil de propagande, annulant la visite prévue au Congo en invoquant des raisons de santé, d’ailleurs véridiques comme le montre son actuel visite au Canada. 

Malheureusement, ces gangs de voyous n’étaient pas seulement organisés par les FDLR mais par une horrifiante coalition impliquant des associations de la société civile du Nord-Kivu dont l’association de jeunes LUCHA connue pour sa rwandophobie et ses messages subtils de haine ethnique contre la minorité congolaise tutsi déguisés en proclamations nationalistes. Suivant une stratégie classique de confusion des idées, la LUCHA affirme publiquement avoir participé de manière “pacifique” aux manifestations contre la MONUSCO mais pas à Goma (l’épicentre des violences) mais à Nyamilima (district de Rutshuru). Les témoignages recueillis sur place affirment que les militants de la LUCHA étaient au premier rang dans la violente manifestation contre la base militaire de la MONUSCO à Goma.

La présence très faible, voire absente, de la police congolaise qui n’a pas empêché l’attaque de la base militaire de l’ONU et le pillage des denrées destinées aux réfugiés congolais (plus de 2 millions de personnes), s’explique par la présence d’un troisième acteur de ces violences : l’aile jeunesse du parti au pouvoir UDPS du président Félix Tshisekedi.

Les jeunes leaders de l’UDPS ont rédigé une déclaration appelant au retrait immédiat des Casques bleus de l’ONU accusés d’inefficacité. Dans le communiqué de presse rédigé, il n’y a aucune trace de condamnation contre les voyous qui ont tenté d’attaquer la base militaire de la MONUSCO et saccagé l’entrepôt d’aide humanitaire. Des sources sur place affirment que certains jeunes leaders de l’UDPS étaient également au premier rang lors des violences d’aujourd’hui.

Un quatrième acteur plus discret mais extrêmement efficace est le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général de corps d’armée Constant Ndima Kongba, connu pour avoir servi les troupes rwandaises pendant la seconde guerre panafricaine au Congo (1997 – 2004) et responsable d’au moins deux massacres de civils. Kongba est accusé d’être un allié fidèle des terroristes rwandais des FDLR. Ironie du sort, le président Tshisekedi l’a envoyé au Nord-Kivu en mai 2021 pour combattre les groupes armés qui infestent la région, dont les FDLR.

Selon divers témoignages, en plus d’un an, Kongba n’a jamais combattu sérieusement les groupes rebelles sauf celui du M23 (Mouvement du 23 mars). Il a profité de son pouvoir pour accroître la corruption et nouer des relations d’affaires avec des terroristes FDLR en échange d’une protection militaire, selon ses détracteurs. Ces accusations et soupçons sont renforcés par l’étrange collaboration militaire entre l’armée congolaise et les terroristes des FDLR au cours des deux derniers mois pour contrer la guérilla du M23 qui a occupé d’importants territoires à la frontière nord avec l’Ouganda.

La déclaration de villas mortes (sorte de grève blanche) à Goma et l’attaque de la caserne de la MONUSCO, précédée des violences de ces dernières semaines où au moins une dizaine de civils et une vingtaine d’officiers d’ethnie tutsie ont été tués au Nord-Kivu, ils font partie d’un plan orchestré par les forces armées congolaises, les terroristes rwandais FDLR, une partie de la société civile congolaise du Nord-Kivu et la junte militaire du Burundi, pour attaquer le Rwanda et provoquer une guerre régionale. Le plan prévoit également une répétition des horribles événements rwandais de 1994 mais à l’échelle régionale. On parle de génocide des Tutsis au Rwanda, au Burundi et dans l’est du Congo.

Le président congolais Félix Tshisekedi avait initié une politique de moralisation du pays, de détente et de paix avec le Rwanda, d’intégration régionale et de lutte contre la corruption et les gangs armés et terroristes dans l’est du Congo dans le but de relancer le pays après des décennies d’horreurs, guerres, violences ethniques. Maintenant, malheureusement, nous devons noter que Tshisekedi s’est également aligné aux faucons qui veulent la guerre contre le Rwanda et le génocide régional des Tutsi.

Le Saint-Père, fin connaisseur des événements compliqués dans la région des Grands Lacs, a compris à temps ce changement politique du président congolais et a évité de devenir un outil de propagande, annulant la visite prévue au Congo en invoquant des raisons de santé, d’ailleurs véridiques comme le montre son actuel visite au Canada.

Fulvio Beltrami