Walter Brandmüller, Raymond Leo Burke, Gerhard Müller, Robert Sarah, Joseph Zen. Ces 5 cardinaux, pour des raisons encore différentes, se sont distingués ces dernières années pour les critiques adressées au pontificat de François. Et ces jours-ci, ils signent un volume intitulé “De la paix de Benoît à la guerre de François” contre les limites raisonnables décidées par Bergoglio sur la messe latine, qui avec la discipline précédente lancée par Benoît XVI risquait de devenir la bannière des batailles politiques d’arrière-garde. des catholiques autoproclamés traditionalistes qui n’ont en réalité aucun rapport avec l’Évangile mais seulement avec les déformations que l’histoire a permises, des croisades aux guerres d’Afrique, jusqu’au fascisme comme idéologie unificatrice et “en défense des valeurs” actuellement re -proposé par divers dirigeants politiques.
La nouvelle de la nouvelle publication – écrit l’Ansa – vient des Etats-Unis et rebondit en ces heures sur les sites des traditionalistes qui soulignent comment la fête de la Toussaint a été significativement choisie comme date de publication de ce document. Ce sont 70 réponses au Motu Proprio du Pape François, ‘Traditionis Custodes’, signé par 45 auteurs dans 12 pays : 5 cardinaux, 5 évêques, 8 prêtres, 2 religieux et 27 laïcs.
Le petit nombre de signataires et le fait que deux cardinaux sur cinq sont déjà signataires de la fameuse lettre au Pape François qui exprimait des “dubia” sur les (modestes) ouvertures aux divorcés remariés ainsi que la condition d'”émérite” qui réunit tous les cinq, réduit considérablement la portée de cette initiative.
