“J’adresse mes salutations les plus sincères à tous les participants, je souhjaite aux organisateurs le meilleur des succès et aux athlètes de donner le meilleur d’eux-mêmes. Le sport avec son langage universel peut construire des ponts d’amitié et de solidarité entre les personnes et les peuples de cultures et de religions différentes ». Le pape François a dit cela lors d’une audience générale, souhaitant aux athlètes de bons voeux pour les Jeux olympiques d’hiver de Pékin. Le Pape a souhaité à tous de “vivre une expérience unique de fraternité et de paix”.
« Fretallanza – a-t-il toutefois expliqué en faisant référence à la deuxième Journée internationale de la fraternité humaine, qui se tiendra le 4 février – signifie tendre la main aux autres, les respecter et les écouter avec un cœur ouvert. J’espère que des mesures concrètes seront prises avec les croyants d’autres religions et aussi avec les personnes de bonne volonté pour affirmer qu’aujourd’hui est le temps de la fraternité, en évitant d’alimenter les affrontements, les divisions, les fermetures. Prions et engageons-nous chaque jour pour que chacun puisse vivre en paix”. Se référant toujours à la Journée, le Pape a déclaré que “c’est un motif de satisfaction et pour les nations du monde entier – a ajouté le Pontife – de s’associer à cette célébration visant à promouvoir le dialogue interreligieux”.
Lors de l’audience générale, le Pape a également lancé un nouvel appel sincère pour la paix au Myanmar. “Je fais mien l’appel des évêques birmans pour que la communauté internationale travaille à la réconciliation entre les parties concernées – dit Bergoglio – Nous ne pouvons pas détourner le regard face à la souffrance de tant de frères et sœurs”. Puis, l’invocation finale : « Demandons à Dieu prière et consolation pour cette population tourmentée. Nous lui confions les efforts de paix ».
De son siège, le Pape a été atteint, à la fin de la catéchèse, par les cris d’un pèlerin présent dans la salle Paul VI. C’était une personne à problèmes, et Bergoglio nous a invités à prier pour lui et à ne pas être sourd en cas de besoin. « Nous avons entendu il y a quelques minutes – Francesco a dit au pied levé – une personne qui avait des problèmes : je ne sais pas si physique ou psychique, spirituel, mais un frère qui a des problèmes. Je voudrais terminer en priant pour lui, pour notre frère qui souffre le pauvre. S’il a crié, c’est qu’il avait un besoin. Ne sois pas sourd aux besoins de ce frère. Prions Notre-Dame ».
