“Il y a un engagement maximum de la part de l’Exécutif pour garantir le droit à l’instruction de tous les élèves ainsi que le droit à la santé de tous ceux qui retourneront dans nos écoles en septembre” a affirmé la ministre italienne de l’Education, Lucia Azzolina, devant les sénateurs. “L’école reprend en septembre, je le dis ici au Sénat à toutes les familles qui souvent sont submergées par des discours apocalyptiques”.
Le système scolaire italien “est en train de donner une grande leçon de résilience, d’unité et de capacité à s’organiser” assure la ministre estimant que la politique “devrait en faire autant”. En juin déjà, a-t-elle rappelé, un demi million d’étudiants sont revenus en cours, “nous avons démontré que nous savions protéger la communauté scolaire et comment la faire redémarrer rapidement”.
La ministre Azzolina a signé le 24 juillet dernier un décret qui “établit la reprise des cours à partir du 14 septembre” pour tous les élèves italiens. Dès le 1er septembre, les établissements rouvriront pour ceux qui doivent rattraper des leçons, prendre des cours de soutien scolaire ou repasser des épreuves, ainsi que pour tous les enseignants.
Pour cette rentrée en période covid, le ministère a débloqué 2,9 milliards d’euros. Une somme qui s’ajoute aux 6 milliards mis à disposition par la ministre depuis le début de son mandat pour remettre l’école au centre des priorités du gouvernement. Par ailleurs, 236 millions ont été prévus pour fournir livres, cartables et appareils électroniques à des centaines de milliers d’enfants et étudiants les plus démunis.
Quand aux mesures, les tables des élèves devraient individuelles et espacées dans les salles de classes. Le port du masque pourrait être rendu obligatoire selon l’évolution de la courbe de l’épidémie. Le Comité scientifique qui conseille le gouvernement dans cette crise rendra une décision au mois d’août.
