“Jésus s’indigne de tout affront fait à un petit, à un pauvre, à un enfant, à un sans défense”. Le pape: “assez de barrières qui excluent”

“Celui qui cherche Dieu le trouve là, dans les petits, dans les nécessiteux : ayant besoin non seulement de biens, mais de soins et de confort, comme les malades, les humiliés, les prisonniers, les immigrés, les prisonniers. Le voilà : dans les petits”. Le Pape François a résumé par ces mots le message de l’Évangile lors de l’Angélus place Saint-Pierre.

“C’est pourquoi – expliqua-t-il – Jésus s’indigne : tout affront fait à un petit, à un pauvre, à un enfant, à un sans défense, lui est fait”. “‘Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu comme un enfant l’accueille, n’y entrera pas. Voici la nouvelle : le disciple – a ajouté Bergoglio – doit non seulement servir les petits, mais se reconnaître comme petit. Et chacun de nous se reconnaît-il petit devant Dieu ? Pensons-y, ça va nous aider. Savoir que nous sommes petits, savoir que nous avons besoin de salut, est indispensable pour accueillir le Seigneur. C’est le premier pas pour s’ouvrir à lui, mais souvent on l’oublie. Dans la prospérité, dans le bien-être, nous avons l’illusion d’être autosuffisants, d’être autosuffisants, de ne pas avoir besoin de Dieu. Frères et sœurs, c’est une tromperie, car chacun de nous est un être nécessiteux, un petit. Nous devons chercher notre propre petitesse et la reconnaître. Et là nous trouverons Jésus”, a assuré le Pontife, soulignant que “dans la vie, se reconnaître petit est un point de départ pour devenir grand. Si nous y réfléchissons, nous grandissons non pas tant en fonction des succès et des choses que nous avons, mais surtout dans les moments de lutte et de fragilité. Là, dans le besoin, on mûrit; là, nous ouvrons notre cœur à Dieu, aux autres, au sens de la vie. Nous ouvrons les yeux aux autres. Nous ouvrons les yeux, quand nous sommes petits, sur le vrai sens de la vie. Quand on se sent petit face à un problème, petit face à une croix, une maladie, quand on ressent de la fatigue et de la solitude, ne nous décourageons pas”.

“J’adresse mon salut – conclut-il enfin – à vous, chers Romains et pèlerins. En particulier, les fidèles de Wépion, diocèse de Namur, en Belgique ; les jeunes d’Uzzano, dans le diocèse de Pescia ; et les enfants handicapés venus de Modène, accompagnés des Petites Sœurs de Jésus Travailleur et des volontaires. À cet égard, aujourd’hui en Italie, c’est la Journée pour l’élimination des barrières architecturales : tout le monde peut aider pour une société où personne ne se sent exclu. Merci pour votre travail”.