La justice française condamne les dirigeants corrompus d’Afrique, qui ne sont plus intouchables

L’arrêt de la Cour de cassation française sur le vice-président de Guinée équatoriale Teodorin Nguema Obiang ouvre aujourd’hui la voie à une série de procès de certains « dinosaures » africains et de leurs familles prédatrices, en matière de corruption, blanchiment d’argent et détournement de fonds. biens publics. A Paris, mercredi après-midi, la Cour suprême a rejeté l’appel des avocats de l’homme politique équatorien, définitivement condamnés pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics.

Après la condamnation en appel, la défense de Nguema, avec l’appel, avait estimé que la justice française ne devait pas se prononcer sur des crimes commis à l’étranger (en Guinée équatoriale), mais la Cour en a décidé autrement. Une décision historique La Haute Cour de France a estimé que la décision rendue par les juges d’appel était en réalité conforme au droit français. Et ainsi, à partir d’aujourd’hui la justice française pourra se prononcer sur un tel détournement, même s’il s’est produit à l’étranger.

Il y a une vingtaine d’affaires comme celle de Nguema, certainement la plus sensationnelle pour l’opulence des biens saisis, entre les mains de la justice française et qui pourrait désormais être débloquée : la plus emblématique du continent africain est liée à la famille du Le président congolais Denis Sassou-Nguesso.

Pour le moment, la justice française a mis en examen la fille, le gendre et le neveu du président, soupçonnés de “blanchiment d’argent et détournement de fonds publics”. Ensuite, il y a l’histoire concernant la famille d’Omar Bongo, ancien président du Gabon : aucun membre de la famille n’a fait l’objet d’enquête pour l’instant mais la banque française Bnp paribas a récemment été mise en examen pour “blanchiment d’argent, corruption et détournement de fonds publics” à la suite de l’enquête. dans les avoirs français de la famille du défunt président.

L’arrêt de la Cour de cassation française sur le vice-président de Guinée équatoriale Teodorin Nguema Obiang (photo) ouvre aujourd’hui la voie à une série de procès de certains «dinosaures» africains et de leurs familles prédatrices, en matière de corruption, blanchiment d ‘argent et détournement de fonds. biens publics. À Paris, mercredi après-midi, la Cour suprême a rejeté l’appel des avocats de l’homme politique équatorien, définitivement condamné pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics. Après la condamnation en appel, la défense de Nguema, avec appel, avait estimé que la justice française ne devait pas se prononcer sur des crimes commis à l’étranger (en Guinée équatoriale), mais la Cour en a décidé autrement. Une décision historique La Haute Cour de France a estimé que la décision rendue par les juges d’appel était en réalité conforme au droit français.

Et ainsi, à partir d’aujourd’hui la justice française pourra se prononcer sur un tel détournement, même s’il s’est produit à l’étranger. Il ya une vingtaine d’affaires comme cella de Nguema, certiinement la plus sensationnelle pour opulence des biens saisis, entre les mains de la justice française et qui pourrait devenir débloquée: la plus emblématique du continent africain est liée à la famille du président congolais Denis Sassou-Nguesso. Pour le moment, justice française a mis en examen la fille, le genre et le neveu du président, soupçonnés de “blanchiment d’argent et détournement de fonds publics”.

Ensuite, il y a l’histoire concernant la famille d’Omar Bongo, ancien président du Gabon: aucun membre de la famille n’a fait l’objet d’enquête pour the instant mais la banque française Bnp paribas a récemment été mise en examen pour “blanchiment d’argent, corruption et détournement de fonds publics” à la suite de l’enquête. dans les avoirs français de la famille du défunt président.

Transparency International rapporte qu’il y a d’autres cas à l’étude: des pays comme Djibouti, l’Egypte ou la Tunisie sont dans le collimateur de la justice française, avec une vingtaine d’autres pays dans le monde, dont le Liban. Revenant au cas guinéen, Nguema devra désormais verser 30 millions d’euros de dédommagement à la France, qui pourra vendre les biens saisis (dont la valeur est estimée à 150 millions), et devra purger trois ans de prison en France.

Une peine qui ne sera guère honorée, compte tenu des précédents de Nguema auprès de la justice américaine et internationale, mais qui porte néanmoins la dette économico-judiciaire globale du vice-président guinéen à environ un demi-milliard de dollars. La Guinée équatoriale pourrait devenir le premier pays à bénéficier du nouveau mécanisme de restitution des avoirs illicites étudié par la France : la semaine dernière, les députés français ont adopté ce dispositif qui permet de restituer aux populations les sommes provenant de la vente des avoirs confisqués. La bataille juridique entre la famille régnante de Guinée équatoriale, au pouvoir depuis 1979, et la justice française dure depuis 14 ans et a connu des rebondissements retentissants, des enlèvements records, des audiences similaires aux matchs de boxe et beaucoup de souffrances du peuple guinéen.

La France a confisqué un immeuble entier de l’avenue Koch à Paris, siège officiel de l’ambassade de Guinée, et une collection d’une vingtaine de voitures de luxe et de sport, ainsi que des tableaux, des objets précieux… Il va désormais falloir vendre les actifs de Nguema, dont le produit sera inscrit sur une ligne budgétaire gérée directement par le ministère des Affaires étrangères et destinée à des projets d’aide au développement en Guinée équatoriale, des projets qui passeront par des ONG internationales ou locales ou par des l’Agence française pour le développement.

Andrea Spinelli Barrile pour Africa Magazine