La réunion Lavrov-Blinken s’est conclue avec Washington dans l’attente des engagements sur l’Ukraine et la sortie de Moscou de l’OTAN de la Roumanie et de la Bulgarie (C. Meier)

“La Russie et les États-Unis ont convenu que la Maison Blanche formulera et fournira des réponses écrites sur le sujet de la sécurité dans la semaine prochaine”, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Lavrov lors d’une conférence de presse à la suite d’un entretien avec le secrétaire d’État américain Anthony Blinken.

“Aujourd’hui, nous avons discuté de l’Ukraine, les États-Unis ont souligné la priorité des problèmes aux frontières entre la Russie et l’Ukraine, la réunion a été utile, il n’était pas nécessaire de répéter tout ce qui avait déjà été dit lors des discussions précédentes, nous avons clarifié certaines questions”, a ajouté Lavrov.

“La partie américaine s’est déclarée satisfaite de l’échange de vues approfondi qui a eu lieu, et cela aidera les États-Unis à formuler une réponse écrite, que nous aimerions voir rendue publique, et je demanderai à Blinken d’être publié à Cependant, nous ne pouvons pas évaluer si le chemin parcouru est dans la bonne direction, nous ne pourrons le faire que lorsque nous aurons reçu une réponse formelle sur tous les points que nous avons soulignés concernant les garanties de sécurité entre la Fédération et OTAN”, a répété Lavrov.

“Nous demandons également à l’Alliance atlantique de quitter la Roumanie et la Bulgarie, nous voulons des garanties juridiquement contraignantes que l’OTAN reviendra respecter les frontières établies jusqu’en 1997, nous ajoutons également que les troupes et les armements étrangers positionnés dans ces zones doivent être retirés”, a déclaré Lavrov.

“Vous continuez à affirmer que nous allons attaquer l’Ukraine, même si nous avons expliqué à plusieurs reprises que ce n’est pas le cas”, a précisé Lavrov après des entretiens avec le secrétaire d’État américain. Lavrov a ensuite déclaré que Blinken s’est dit favorable à un “dialogue plus rationnel” et a souhaité que le ton “se baisse”.

“La Russie estime que la question ukrainienne nécessite beaucoup d’attention, mais l’ensemble du cadre de sécurité européen ne peut pas y être retracé”, a conclu M. Lavrov.

Christian Meier