Le bilan positif de l’Intelligence Week dédiée aux transitions en cours (espérons-le)

La deuxième édition de la I-Week, l’initiative organisée par Vento & Associati et Dune Technologies pour échanger sur les grands enjeux qui se profilent à l’horizon dans les domaines politique, économique et social, issus des trois transitions en cours : énergétique, numérique et intelligence. L’événement, rendu possible grâce au précieux soutien de Darktrace, Dune Tech Companies, Enel, Fervo, Saipem et Snam, a reçu le patronage institutionnel de la Région Lombardie, la Municipalité de Milan, la Municipalité de Pavie, l’Université de Pavie, l’IRCCS Fondation Policlinico Saint Matthieu.

Les résultats sont flatteurs : 10 conférences, 2 présentations de livres, 40 parutions dans la presse. Les événements ont réuni 86 orateurs principaux et 1413 participants, qui ont stimulé le débat avec des questions et des réflexions. Tous les événements ont généré des idées valables à explorer dans autant d’initiatives futures, mais ils ont surtout eu le mérite de confronter les acteurs essentiels du système-pays : institutions, entreprises, recherche et journalisme.

La I-Week se confirme ainsi comme un contexte essentiel pour créer cette communauté du renseignement qui représente un objectif essentiel pour permettre à notre pays d’améliorer sa compréhension des scénarios du présent et d’affronter avec confiance les défis de l’avenir.

Les panels sont du plus haut niveau, des parlementaires qui ont fait une pause dans les discussions en cours pour l’élection du président de la République, aux gestionnaires des principaux atouts du système italien, jusqu’aux protagonistes du monde de la technologie innovation. Les pics ont été atteints lors des premier et dernier entretiens, axés respectivement sur « Le marché de l’énergie entre passé, présent et futur » et « Intelligence Artificielle, Economie des données et Cybersécurité ». Alors que le premier rappelait la nécessité de se concentrer sur un mix énergétique pour éviter la dépendance à une seule source d’énergie (et aux États qui la produisent), le second rappelait que les capacités cyber italiennes doivent être adaptées pour éviter de succomber à la « troisième guerre mondiale » qui est combattu via Internet, mais n’en est pas moins mortel pour cela.

Les questions ont été traitées de manière analytique, mais sans perdre de vue la nécessité d’une approche horizontale. D’autre part, les transitions en cours ne concernent pas qu’un petit cercle de professionnels ; ce sont des enjeux sur lesquels il est urgent d’informer et de sensibiliser, car ils touchent au quotidien des citoyens et ces derniers seront de plus en plus appelés à faire des choix essentiels tant pour la stabilité socio-économique du pays que pour leurs poches.

Par ailleurs, les différents événements ont souligné que les défis en cours nécessitent non seulement des compétences technico-scientifiques, mais aussi et surtout une culture politique capable d’esquisser des stratégies, des processus de développement, des projets industriels pour guider le changement, plutôt que de le subir.

Et sur ce point, la conclusion de la I-Week est claire : il faut améliorer la préparation de la classe dirigeante, par un dialogue continu entre ses différents acteurs : institutions et entreprises, publiques et privées, recherche et entreprises ; en un mot, nous devons « faire équipe » pour protéger les intérêts fondamentaux du pays.

Il devait s’agir d’un événement hybride, à la fois en ligne et en présentiel, dans les locaux de l’Université de Pavie, mais l’augmentation des infections a finalement conduit les organisateurs à opter pour le format en ligne uniquement. Le rendez-vous en présentiel est reporté au mois de mai, date à laquelle aura lieu la troisième édition. A cette occasion, seront également délivrés les deux almanachs contenant la somme de chacune des deux éditions et les certificats de participation, réservés à ceux ayant assisté à au moins 5 conférences.