Le convoi des désespérés : poussés par l’espoir du nouveau président américain, des milliers de migrants tentent d’atteindre les États-Unis

Plusieurs milliers de personnes parties du Honduras tentent ces derniers jours une traversée par le Guatemala pour atteindre les États-Unis. Malgré les restrictions guatémaltèques, ces migrants ne s’arrêtent pas en chemin et poursuivent leur route par le Mexique pour tenter de rejoindre à tout prix d’entrer sur le territoire américain, malgré le mur construit sous la président de Donald Trump pour empêcher l’arrivée des immigrés.

Un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur ces derniers jours, les migrants s’attroupent le long de la frontière américaine, lié à l’espoir de l’arrivée du candidat démocrate Joe Biden à la présidence des États-Unis qui a promis d’alléger les restrictions imposées par son prédécesseur républicain. Donald Trump doit lui céder son fauteuil à la Maison Blanche ce mercredi 20 janvier lors de la cérémonie d’investiture. C’est la faim, les pénuries alimentaires, accentuées par la pandémie, a aussi poussé ces populations pauvres d’Amérique latine et centrale à prendre la route direction l’Amérique du nord.

Entre Honduras et Guatemala, les policiers guatémaltèques sont les premiers à tenter d’arrêter ce flux de personnes sans autorisation ni visa. Des milliers de forces de l’ordre qui ont endossé leur tenue anti-émeute. Beaucoup ont réussi à passer ce cordon sécuritaire le 15 janvier. Les premiers départs d’Honduras ont commencé une semaine avant l’investiture de Joe Biden, plus clément et ouvert vis-à-vis de l’immigration illégale par rapport à Donald Trump.

Les États-Unis, le Guatemala et le Mexique ont averti qu’ils n’accepteront aucun migrant clandestin sur leur territoire. Le gouvernement du Guatemala a décrété l’état d’urgence pour les quinze prochains jours en raison de l’arrivée d’un grand nombre de personnes sans contrôle sanitaire.