De la fenêtre du Palais apostolique, à travers une tablette et avec quelques jeunes portugais qui vivent à Rome, le pape François a ouvert les inscriptions pour la prochaine JMJ qui se tiendra à Lisbonne en août 2023.
“Ici, je me suis inscrit. Chers jeunes, je vous invite à vous joindre à cette rencontre où, après une longue période d’éloignement et d’isolement, nous retrouverons la joie de l’étreinte fraternelle entre les peuples et entre les générations, l’étreinte de la réconciliation de la paix, dont nous avons tellement besoin”.
“J’ai invité deux jeunes à être ici avec moi pendant que je m’inscris aussi comme pèlerin”. Les jeunes universitaires portugais qui l’accompagnaient ont alors fait le même geste et ensemble ils font désormais partie des membres de cet événement très attendu, les 37èmes Journées Mondiales de la Jeunesse, qui auront lieu à Lisbonne en août 2023. François a ensuite mentionné la Journée missionnaire mondiale.
“J’encourage tout le monde à soutenir les missionnaires par la prière et par une solidarité concrète “, ses mots.
“Aujourd’hui, nous célébrons la Journée missionnaire mondiale, qui a pour thème ‘Vous serez mes témoins'”, a commencé François après l’Angélus. “C’est une occasion importante – a noté le Pape “pour éveiller chez tous les baptisés le désir de participer à la mission universelle de l’Église, à travers le témoignage et l’annonce de l’Évangile. J’encourage chacun à soutenir les missionnaires par la prière et la solidarité concrète, afin qu’ils puissent continuer l’œuvre d’évangélisation et de promotion humaine à travers le monde”.
“Hier, à Madrid, le Père Vincenzo Nicasio Renuncio Toribio et onze compagnons de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ont été béatifiés, tués en haine de la foi en 1936, en Espagne. L’exemple de ces témoins du Christ, jusqu’à l’effusion du sang, nous pousse à être cohérents et courageux ; leur intercession soutient ceux qui luttent aujourd’hui pour semer l’Evangile dans le monde. Une salve d’applaudissements pour les nouveaux bienheureux!”
Dans la courte catéchèse qui a précédé l’Angélus, le Pape a parlé du risque d’autoréférentialité que courent même les membres du clergé, se transformant en protagonistes plutôt qu’en serviteurs de l’Évangile et donc du peuple. “Nous veillons sur le narcissisme et l’exhibitionnisme, fondés sur la vaine gloire, qui nous amènent aussi nous chrétiens, nous prêtres, nous évêques à avoir toujours le mot ‘je’ sur les lèvres : ‘j’ai fait ceci, j’ai écrit ceci, j’ai dit, je
compris d’abord », et ainsi de suite. Là où il y a trop de moi, il y a peu de Dieu”. Le pape François l’a dit dans un passage de l’Angélus. “Cela vous rend aussi ridicule”, a ajouté le pontife, rappelant l’anecdote d’un prêtre argentin, si plein de lui-même que “quand il faisait l’encensement, il le faisait à l’envers”. Il s’est irrité”.
S.C.
