Les femmes rurales défendues par le pape François. Gratitude et respect pour ce qu’ils peuvent nous apprendre

À l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, le pape François a souligné dans un tweet de son compte @Pontifex le rôle important de l’univers féminin dans l’agriculture. François souligne que les femmes “ont beaucoup à nous apprendre sur la façon dont l’effort et le sacrifice nous permettent de construire des réseaux qui assurent l’accès à la nourriture, la distribution équitable des biens et la possibilité que chaque être humain réalise ses aspirations”.

Le tweet rappelle le message du 12 février dernier à la FAO, signé par Monseigneur Paul Richard Gallagher, secrétaire aux relations avec les États, à l’occasion de la célébration en ligne de la Journée mondiale des légumineuses. Considérant que la récolte ne se fait pas en fauchant, “mais en arrachant les plantes à la main”, grâce surtout au travail des femmes, au “contact de la terre”, à des moments inconfortables et dans des climats souvent difficiles, Francesco souligne son rôle fondamental “dans la production et la distribution de nourriture à travers des mécanismes coopératifs qui, substantiellement, trouvent leur raison et leur force dans l’amour des autres et dans le travail en commun”.

Le Pape rappelle également que dans un monde où “il y a encore beaucoup de gens” et de nombreux enfants “qui ne peuvent accéder aux ressources les plus élémentaires et manquent de nourriture saine et suffisante”, “les beaux et bons actes de ces femmes rurales sont à imiter qui ne renoncent pas à la mission de nourrir leurs propres enfants et les enfants d’autres familles”. Dans des interventions précédentes, le Souverain Pontife, parlant des femmes rurales, a également souligné la nécessité d’une protection adéquate.

Dans son message du 26 juillet dernier, à l’occasion du pré-sommet de l’ONU sur les systèmes alimentaires tenu à Rome, François a défini avant tout comme essentielle la restauration de la centralité du secteur rural. Puis il rappelle que le secteur agricole doit retrouver “un rôle prioritaire dans le processus de décision politique et économique”, exhortant à considérer “les petits agriculteurs et les familles paysannes comme des acteurs privilégiés” et à prendre en compte leurs besoins réels.

Il a ensuite noté l’urgence de politiques efficaces pour répondre aux besoins des femmes rurales, des jeunes et des agriculteurs dans les zones “les plus pauvres et les plus reculées”.