“Jusqu’à cet après-midi, Benoît XVI n’a pas connu le rapport du cabinet d’avocats Westpfahl-Spilker-Wastl, qui compte plus de 1 000 pages”. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes Mgr. Georg Gänswein, secrétaire personnel du pape émérite. “Dans les prochains jours, il examinera le texte avec l’attention nécessaire”, a poursuivi Gänswein : “Le pape émérite, comme il l’a déjà répété à plusieurs reprises au cours des années de son pontificat, exprime le trouble et la honte pour les abus commis sur des mineurs par des clercs, et exprime sa proximité personnelle et sa prière pour toutes les victimes, dont certaines qu’il a rencontrées à l’occasion de ses voyages apostoliques ».
Pour sa part, l’actuel archevêque de Munich, Freising Reinhard Marx, a adressé ses pensées à “ceux qui ont été abusés sexuellement, qui ont subi la méchanceté et la souffrance à travers des représentants de l’Église, des prêtres et d’autres membres du personnel de l’Église, à un degré effrayant”. Je suis choqué et honteux”. Carte. Marx a confié qu’il se sentait “co-responsable de l’institution de l’Église au cours des dernières décennies”, poursuit le cardinal, selon ce qui est rapporté par le site Internet du diocèse : “En tant qu’archevêque actuel, je m’excuse donc au nom de l’archidiocèse pour la souffrances infligées aux personnes dans le domaine de l’Église au cours des dernières décennies. Nous savons depuis des années que les abus sexuels ne sont pas pris au sérieux dans l’Église, que les auteurs n’ont souvent pas été suffisamment tenus pour responsables, qu’il y a eu une distanciation des responsables. C’est précisément pour cette raison que, depuis la première expertise que nous avons commandée en 2010, nous avons commandé le rapport présenté aujourd’hui au cabinet d’avocats WSW”.
