Mercredi, le parlement allemand a élu le social-démocrate Olaf Scholz au poste de chancelier, mettant ainsi fin à l’ère d’Angela Merkel qui commandait l’Allemagne depuis 16 ans.
En début de séance, la présidente du Bundestag, la social-démocrate Bärbel Bas, a accueilli l’ancienne chancelière Angela Merkel, qui a reçu une longue ovation des députés.
Par la suite, la procédure de vote a commencé, où chacun des députés a été appelé par ordre alphabétique. Le nouveau chancelier avait besoin d’un minimum de 369 voix pour être élu mais il en a obtenu 395. Au total, 707 députés ont voté. Trois votes nuls.
Scholz devient ainsi le quatrième représentant du SPD à la tête du pays, après Willy Brandt, Helmut Schmidt et Gerhard Schroeder. Ce sera un exécutif de continuité par rapport au précédent, notamment sur le front européen, a déclaré Scholz, annonçant son premier déplacement institutionnel à Paris, pour rencontrer le président français Emmanuel Macron.
Ayant dépassé le nombre minimum de voix requis, Olaf Scholz a été nommé nouveau chancelier d’Allemagne à la présidence. Vers midi, le président du Bundestag s’est ensuite rendu au parlement pour le processus formel d’investiture, avec le serment du social-démocrate Olaf Scholz.
Par la suite, Scholtz se rend au siège du gouvernement (Palazzo Bellevue) pour nommer les nouveaux ministres et annoncer la composition de l’Exécutif au Bundestag, à l’issue duquel les membres du Conseil des ministres prêtent également serment. Enfin, Merkel a reçu son successeur à la chancellerie pour le transfert de fonctions, qui mettra fin à 16 ans à la tête du pays européen.
Les sociaux-démocrates, les libéraux et les verts ont signé mardi le pacte de coalition, une formalité avant l’entrée en fonction du nouveau gouvernement allemand.
