Alors qu’il préparait la rencontre avec Kirill au Kazakhstan, d’où pourrait surgir une nouvelle opportunité de négocier entre Moscou et Kiev si le pape et le patriarche de Moscou lançaient vraiment un appel conjoint dans des termes acceptables pour les deux parties, ce qui est nécessaire, le pape François rassure les Ukrainiens de son dévouement: engager des négociations et impliquer l’autre grande église impliquée @, l’orthodoxe russe n’est certes pas une trahison mais une indication de la seule issue à cette guerre tragique que l’envoi d’armes et l’extrémisme atlantiste (également des gréco-catholiques et des pro-américains au Vatican) se nourrit.
“Chère sœur, merci pour votre lettre, merci pour la lettre des dames ukrainiennes. Je fais tout ce que je peux pour l’Ukraine. Nous vivons la cruauté. Je suis proche de ces dames et de tous les enfants ukrainiens. J’ai parlé au téléphone avec le président Zelenski. Je reste disponible. Je prie pour elle et pour vous tous. Que le Seigneur vous bénisse et que Notre-Dame vous garde. Fraternellement, François”, a écrit le pape à une communauté religieuse qui lui a envoyé un message de réfugiés ukrainiens.
Sœur Teresina ne put retenir ses larmes lorsqu’elle vit arriver la note manuscrite, avec la date du jour même où le Pape avait reçu sa lettre accompagnant celle de trois amis ukrainiens de Marioupol dont la détresse.
“Nous étions ensemble, nous avions prié quand Véronique a proposé d’écrire au Pape – dit-il – Je n’aurais jamais imaginé que le Saint-Père puisse répondre. Mais peut-être n’ai-je pas compris à quel point François se soucie de la paix et du sort du peuple ukrainien, à quel point sa paternité est grande et proche”.
