Ukraine. L’accord sur le blé est un signe d’espoir. Pape François: “il est possible de dialoguer et d’obtenir des résultats concrets qui profitent à tous”

Le pape François a voulu “saluer avec satisfaction le départ des ports ukrainiens des premiers navires chargés de céréales”. “Cette démarche – a-t-il déclaré à la fin de l’Angélus – montre qu’il est possible de dialoguer et d’obtenir des résultats concrets qui profitent à tous. Par conséquent, cet événement est présenté comme un signe d’espoir et j’espère sincèrement qu’en suivant cette voie, nous pourrons mettre fin aux combats et parvenir à une paix juste et durable”.

Comme on le sait, au cours des dernières 48 heures, le pape a rencontré en audiences séparées l’envoyé du patriarcat de Moscou Antonij et l’ambassadeur d’Ukraine auprès du Saint-Siège Yurash, avec une accélération évidente de son action en faveur de négociations pouvant conduire à la paix. . Il y a en vue, comme il l’a lui-même annoncé, les missions à mener dans quelques semaines à Kiev et au Kazakhstan, et François entend les utiliser justement pour percer les raisons du dialogue et de la négociation, seules voies viables selon le Pape qui, on le sait, rejette la logique de l’affrontement militaire avant même de condamner les actions concrètes d’agression et de représailles.

Les considérations proposées par François dans la précédente catéchèse dominicale s’appliquent aussi bien à la situation d’angoisse dans laquelle nous a poussés la guerre injustifiable qui se déroule en Ukraine.

“Parfois on se sent emprisonné dans un sentiment de méfiance et d’angoisse : c’est la peur de ne pas réussir, de ne pas être reconnu et aimé, de ne pas pouvoir réaliser ses projets, de ne jamais être heureux… Et puis on lutte pour essayer des solutions, trouver un espace où émerger, accumuler des biens et des richesses, obtenir la sécurité; et nous finissons par vivre dans une anxiété et une inquiétude constantes. Jésus, en revanche, nous rassure: n’ayez pas peur!”