Ukraine. Pape François: “acheter des armes n’est pas la solution”

“Nous prions pour que les dirigeants comprennent que l’achat d’armes et la fabrication d’armes ne sont pas la solution au problème.” Le pape François l’a dit lors de l’audience générale de mercredi : “La solution – a poursuivi le pape – est de travailler ensemble pour la paix et, comme le dit la Bible, de fabriquer des armes pour la paix”.

“Il n’y a pas de victoire dans une guerre, tout est vaincu”, a expliqué Bergoglio. « Je voudrais prendre une minute pour me souvenir des victimes de la guerre. Les nouvelles des déplacés”, a-t-il ensuite poursuivi, “des personnes qui fuient, des personnes décédées, des personnes blessées, des nombreux soldats tombés, d’un côté à l’autre, sont des nouvelles de la mort”.

“Nous demandons au Seigneur de la vie de nous libérer de cette mort de guerre”, a déclaré François. « Avec la guerre, tout est perdu, tout. Il n’y a pas de victoire dans une guerre, tout est vaincu. Que le Seigneur envoie son Esprit pour nous faire comprendre que la guerre est une défaite de l’humanité”, que la guerre “nous détruit”, et “nous libère de ce besoin d’autodestruction”.

J’ai appris la haine et la colère à la guerre de mon grand-père qui avait fait la Piave en 14″ (en fait, 1917, ndlr), disait le pape François. “C’est lui – a poursuivi le pontife argentin – qui m’a transmis cette colère parce qu’il m’a raconté les souffrances de la guerre et cela ne s’apprend pas dans les livres mais de cette manière : en la transmettant des grands-parents aux petits-enfants”. Déjà en 2014, rencontrant les carabiniers, Jorge Mario Bergoglio avait raconté : “J’ai entendu tant d’histoires douloureuses de la bouche de mon grand-père qui l’a fait sur la Piave”. Giovanni Carlo Bergoglio – il l’a reconstruit à l’époque TV2000 – s’enrôle en 1904. Initialement disculpé, il est en fait conscrit en 1915, participe aux batailles de 1917 et 1918, dont la dramatique bataille sur la rivière Piave, et est démobilisé en 1919 .