“Les gouvernements devraient adopter rapidement une voie qui limite l’augmentation de la température moyenne mondiale et qui encourage une action courageuse, renforçant également la coopération internationale”. C’est ce qu’a demandé le pape François dans son discours aux participants à la rencontre interparlementaire en vue de la COP26, qu’il a reçu en audience à midi dans la salle Paul IV du Vatican.
En particulier, le Pape leur a demandé de « favoriser la transition vers les énergies propres ; adopter des pratiques d’utilisation durable des terres qui préservent les forêts et la biodiversité ; qui promeuvent des systèmes alimentaires respectueux de l’environnement et des cultures locales ; poursuivre la lutte contre la faim et la malnutrition ; et qui soutiennent des modes de vie, une consommation et une production durables ». Le pape François a souligné que “c’est la transition vers un modèle de développement plus large et plus complet, basé sur la solidarité et la responsabilité”.
“Dans ce défi chacun a son rôle, et celui des parlementaires est particulièrement important, je dirais qu’il est décisif”, a déclaré Francesco, qui a souligné qu’un “changement de cap si exigeant” nécessite “une grande sagesse, une vision de l’avenir et le sens du bien commun, vertus fondamentales d’une bonne politique”.
Bergoglio a donc appelé les parlementaires des 20 pays membres à un engagement commun, citant l’appel conjoint signé par les chefs religieux précisément en vue de la COP26, animés par la prise de conscience des graves défis qui menacent l’humanité et la planète et la nécessité d’une plus grande solidarité face à la pandémie mondiale.
“A cette occasion – a-t-il dit – animés par un esprit de fraternité, nous avons pu percevoir une forte convergence de toutes les voix différentes dans l’expression de deux aspects. D’une part, la douleur pour les graves dommages causés à la famille humaine et à sa maison commune ; d’autre part, l’urgence d’amorcer un changement de cap capable de passer avec décision et conviction de la culture du jetable, prédominante dans notre société, à une culture du care”.
Il s’agit, a voulu souligner le Pape, d’un changement radical “qui demande une vraie conversion et la ferme volonté de l’entreprendre”, à commencer par ceux qui occupent des postes de responsabilité. Pour notre part, en tant que représentants des religions, précise le Pape, nous sommes fortement engagés à travailler 2sur le terrain de l’action et de l’exemple” en faveur de l’éducation à l’écologie, mais cela ne suffit pas.
Désormais, a-t-il souligné, les gouvernements doivent être appelés à adopter rapidement « une voie qui limite l’augmentation de la température moyenne mondiale et donne une impulsion à des actions courageuses, renforçant également la coopération internationale. Plus précisément, des appels sont lancés pour promouvoir la transition vers une énergie propre. ; adopter des pratiques d’utilisation durable des terres tout en préservant les forêts et la biodiversité ; promouvoir des systèmes alimentaires respectueux de l’environnement et des cultures locales ; promouvoir la lutte contre la faim et la malnutrition ; soutenir des modes de vie, de consommation et de production durables”.
Dans ce contexte, le Pape Bergoglio a exprimé son souhait aux parlementaires du G20 que “leur travail acharné en vue de la COP26, et même après, soit illuminé par deux ‘phares’ importants : le phare de la responsabilité et le phare de la solidarité” pour privilégier des “lois urgentes, sages et justes”.
