118 tués en prison en Equateur. Le pape François prie pour que les plus pauvres soient libérés des fléaux du crime. Et pour le personnel pénitentiaire

“Que Dieu nous aide à panser les plaies du crime qui asservissent les plus pauvres et aide ceux qui travaillent chaque jour à rendre la vie en prison plus humaine”. C’est l’invocation du Pape François à la fin de l’Angélus, rappelant “la terrible explosion de violence” qui a eu lieu dans une prison en Equateur, où, selon lui, des affrontements entre bandes criminelles rivales ont fait “plus de 100 morts” (en réalité 118).

Il a fallu une opération de sécurité massive impliquant quelque 900 officiers et membres d’unités tactiques engagés dans ce que les services de police ont appelé une “méga opération” pour reprendre le contrôle de la prison de Guayaquil.

Au moins deux policiers ont été blessés lorsque des détenus émeutiers armés d’armes à feu ont attaqué la police. Des soldats et des chars étaient stationnés à l’extérieur de la prison, où des centaines de membres de la famille inquiets se sont rassemblés, désespérés d’avoir des nouvelles de leurs proches enfermés à l’intérieur.

Les affrontements entre criminels rivaux ont commencé lorsque les prisonniers d’un gang, lors des célébrations de l’anniversaire de l’un de leurs chefs, se sont vantés de contrôler la prison, déclenchant la fureur d’organisations rivales dans les autres ailes du bâtiment.

Selon le procureur, “la lutte pour le pouvoir à l’intérieur de la prison et l’intention des autorités de transférer les chefs d’organisations criminelles dans d’autres prisons du pays en ont été les déclencheurs”.