Au Moyen-Orient “la violence tue l’avenir en brisant la vie des jeunes”. Le pape François condamne les attentats à Jérusalem et les meurtres de Palestiniens

“La violence tue l’avenir en brisant la vie des jeunes” et en enlevant “l’espoir de la paix”. Lors de l’Angélus, le pape François s’est dit préoccupé par la poursuite des violences au Moyen-Orient, où il y a eu de nouvelles attaques contre Israël et des exécutions extrajudiciaires par l’armée israélienne dans les territoires palestiniens. Le pape a cité le double attentat du 23 novembre dernier à Jérusalem (coût deux morts et plus de 20 blessés) et le meurtre de deux Palestiniens le même jour dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie.

Bergoglio a ainsi évoqué les “deux lâches attentats” de mercredi dernier à Jérusalem, qui “ont blessé de nombreuses personnes et tué un garçon israélien”; tandis que “le même jour, lors des affrontements armés à Naplouse, un garçon palestinien est mort”. François a donc observé que dans la violence opposée des jeunes mouraient des deux côtés. “Prions pour les familles des victimes, en particulier pour leurs mères”, a-t-il invoqué en s’adressant à la foule place Saint-Pierre, puis exprimé l’espoir que les autorités israéliennes et palestiniennes “aient plus à cœur de dialoguer, construisant une confiance mutuelle sans laquelle il n’y aura jamais de résolution de paix en Terre Sainte”.

Le Souverain Pontife a fait référence à l’explosion d’appareils fermés dans des sacs et actionnés à distance dans deux arrêts de bus, à Givat Shaul et à Tamot. Peu avant l’Angélus, la nouvelle du décès d’un homme de 50 ans gravement blessé dans l’une des deux explosions est arrivée: Tadese Tashume Ben Ma’ada (50 ans) est décédé à l’hôpital et n’a pas survécu aux blessures graves subies dans une des deux attentats perpétrés près des arrêts de bus à l’entrée de la ville. Ben Ma’ada était un immigrant juif d’Ethiopie en Israël il y a plus de 20 ans. Pendant ce temps, les recherches menées par les forces de sécurité israéliennes pour identifier les responsables de l’attaque se poursuivent à un rythme rapide.