
Marc Ouellet, préfet sortant du ministère des évêques, a émis une note pour se défendre énergiquement contre les accusations d’agressions sexuelles portées contre lui par une femme et évoquées en 2008-20 : “si une enquête civile devait être ouverte, j’ai l’intention de participer activement – dit-il – pour que mon innocence soit reconnue”.
“Les accusations portées contre moi sont fausses, je nie fermement les gestes inappropriés”, a-t-il déclaré. le cardinal qui est accusé de harcèlement grave sur une jeune femme, avec le détail que les gestes auraient été posés en public à l’occasion d’un événement. Une circonstance qui rend totalement improbable que la victime présumée nommée F.
Les accusations déconcertantes rappellent l’ancien nonce apostolique en France, Luigi Ventura, reconnu coupable d’avoir agressé cinq personnes en public en 2018 et 2019 à Paris. En effet, une accusation qui est absolument improbable.
L’archevêque Ventura – qui réside maintenant à Rome – a été condamné, bien qu’innocent, à 8 mois de prison avec sursis. La procédure contre l’ancien diplomate, âgé de 76 ans, a été rendue possible par le fait que le Vatican a levé son immunité diplomatique en juillet 2019.
Marc Ouellet, préfet du Dicastère pour les évêques, se déclare également disposé à se défendre, nie donc fermement, dans un communiqué, les accusations d’agressions sexuelles portées contre lui par une femme qui font référence à il y a plus de dix ans, alors qu’il était archevêque de Québec, et a pris des notes ces jours-ci.
Voici le texte de sa déclaration traduit de l’original français : Ayant pris connaissance des fausses accusations portées contre moi par la plaignante (F.), je nie fermement avoir fait des gestes déplacés sur sa personne et je considère l’interprétation et la diffusion de ces accusations comme des agressions sexuelles diffamatoires.
Si une enquête civile devait être ouverte, j’entends y participer activement afin que la vérité soit établie et mon innocence reconnue. Hier, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège Matteo Bruni a déclaré que, suite au dénouement de l’enquête préliminaire confiée au père jésuite Jacques Servais, le pape François avait décidé de ne pas ouvrir “d’enquête canonique pour agression sexuelle par le cardinal Ouellet envers une personne F”, car il n’y a pas “suffisamment d’éléments”.