Ce jeudi 13 août, le Parlement libanais a entériné l’état d’urgence décrété au Liban près de dix jours après la double explosion du 4 août qui a dévasté Beyrouth. Une nouvelle étape après la démission inévitable du gouvernement libanais le 10 août. Sous la pression de la rue, en colère contre une classe dirigente jugée incapable et corrompue, le Premier ministre Hassan Diab a renoncé à sa charge.
Déjà, à l’automne 2019, les Libanais protestaient et manifestaient pour contester un gouvernement et un Parlement incompétents. Le Liban, qui a été violemment frappé par ces explosions de nitrate d’ammonium dans le port de la capitale, subit déjà une crise économique, sociale et institutionnelle. C’est le coup de trop.
Les déflagrations ont fait plus de 170 morts et 6500 blessés, mis en ruines des quartiers et bâtiments entiers, délogés 300 000 familles qui ont perdu leur habitation.
