Les religions jouent un rôle décisif “dans une période si difficile, qui, en plus de la pandémie, est accablée par la folie insensée de la guerre”. En fait, “il y a trop de haines et de divisions, trop d’absence de dialogue et de compréhension de l’autre : cela, dans le monde globalisé, est encore plus dangereux et scandaleux. Nous ne pouvons pas continuer connectés et séparés, connectés et déchirés par trop d’inégalités”. Telles sont les paroles du Pape François à l’issue du septième Congrès des Chefs Religieux au Kazakhstan, François a pris la parole après la lecture de la Déclaration finale de la rencontre, reprenant les principaux points et offrant sa lecture du monde d’aujourd’hui et du rôle des religions pour le bien de l’humanité.
Dans son discours, le Pontife a rappelé le devoir de veiller au bien de l’être humain concret, affaibli par la pandémie, terrassé par la guerre, blessé par l’indifférence! L’homme, créature fragile et merveilleuse, qui s’évanouit sans le Créateur et n’existe pas sans les autres! Regardez le bien de l’être humain plutôt que les objectifs stratégiques et économiques, les intérêts nationaux, énergétiques et militaires, avant de prendre des décisions importantes. Pour faire des choix vraiment grands, regardez les enfants, les jeunes et leur avenir et les personnes âgées et leur sagesse, les gens ordinaires et leurs vrais besoins”.
La personne humaine, a souligné le pape, “doit toujours être accueillie et jamais écartée et la famille doit être protégée et promue car” les hommes et les femmes de demain s’y forment “. Entre tous les êtres humains, observe-t-il ensuite, il existe un héritage spirituel commun dont les pierres angulaires sont la transcendance et la fraternité. Des millions et des millions de personnes prient chaque jour dans différents lieux de culte et la prière “est la force cachée qui fait avancer le monde”.
