“Chers frères et sœurs, je me joins à la douleur du peuple sri-lankais, qui continue de subir les effets de l’instabilité politique et économique. Ensemble avec les évêques du pays, je renouvelle mon appel à la paix, j’implore ceux qui ont autorité de ne pas ignorer le cri des peuples et les besoins des peuples”. C’est le cri du pape François lancé à la fin de l’Angélus place Saint-Pierre, parlant de la situation au Sri Lanka. “Je voudrais adresser – a poursuivi François – une pensée particulière au peuple libyen, en particulier aux jeunes et à tous ceux qui souffrent des graves problèmes sociaux et économiques du pays. J’exhorte chacun à rechercher des solutions convaincantes avec l’aide de la communauté internationale, par un dialogue constructif et une réconciliation naturelle”.
“Je renouvelle ma proximité avec le peuple ukrainien, tourmenté quotidiennement par les attaques brutales que subissent les gens ordinaires. Je prie pour toutes les familles, en particulier pour les victimes, les blessés, les malades, je prie pour les personnes âgées et les enfants. Que Dieu montre le chemin pour mettre fin à cette guerre folle”, a ajouté plus tard le Pape.
“L’Evangile – a-t-il expliqué au contraire dans la courte catéchèse qui a précédé la prière de l’Angélus – nous éduque à voir: il guide chacun de nous pour comprendre correctement la réalité, en surmontant jour après jour les idées préconçues et les dogmatismes. Et puis suivre Jésus nous apprend à avoir de la compassion : être conscient des autres, surtout de ceux qui souffrent, de ceux qui en ont le plus besoin. Et d’intervenir comme le Samaritain. Face à cette parabole évangélique, il peut arriver de se culpabiliser ou de se culpabiliser, de pointer du doigt les autres en les comparant au prêtre et au lévite, ou de se culpabiliser en énumérant son manque d’attention envers son prochain. Mais je voudrais suggérer un autre type d’exercice. Bien sûr, nous devons reconnaître quand nous avons été indifférents et justifiés, mais ne nous arrêtons pas là. Nous demandons au Seigneur de nous sortir de notre indifférence égoïste et de nous mettre sur la Voie”.
“Demandons-lui – a conclu le Pape – de voir et d’avoir de la compassion pour ceux que nous rencontrons sur notre chemin, en particulier ceux qui souffrent et sont dans le besoin, de s’approcher et de faire ce que nous pouvons pour leur donner un coup de main”.
Sante Cavalleri