L’ “immense cruauté” de la guerre en Ukraine. Pape François: “répondre au mal par le bien, trouver la force de pardonner et le courage de recommencer”

Pour la 13e fois consécutive depuis le 5 juin, ce dimanche également, de la fenêtre du palais apostolique, accompagné des salutations des groupes de la place Saint-Pierre, après l’Angélus, le Pape a réitéré son appel au drame, “immense” , que l’Ukraine souffre: “Nous persévérons – a-t-il dit – dans la proximité et la prière pour le cher peuple ukrainien, qui vit une immense cruauté”.

Dans la catéchèse qui a précédé l’angélus, le pape François a commenté l’affirmation de Jésus: “Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé”. “Pour entrer dans la vie de Dieu, il faut donc passer par lui, accepter sa Parole. De même que pour entrer dans la ville il fallait rivaliser avec la seule porte étroite laissée ouverte, de même celle du chrétien est une vie ‘sur mesure pour le Christ’, fondée et modelée sur lui, ce qui signifie que l’étalon est Jésus et son Evangile : pas ce que nous pensons, mais ce qu’il nous dit. Et puis c’est une porte étroite non pas parce qu’elle est destinée à quelques-uns, non, mais parce qu’être de Jésus signifie le suivre, engager sa vie dans l’amour, le service et le don de soi comme lui qui passa par la porte étroite de la croix”.

Suivez Jésus et donc “entrez dans le projet de vie que Dieu nous propose”. Cela signifie “restreindre l’espace de l’égoïsme”, de l’orgueil et de l’orgueil, ne pas se sentir autosuffisant et vaincre la paresse d’aimer les autres.

“Nous pensons être concrets – a suggéré le Pape – dans ces gestes d’amour quotidiens que nous réalisons avec difficulté: aux parents qui se consacrent à leurs enfants en faisant des sacrifices et en donnant du temps pour eux-mêmes, c’est sa porte ouverte, une porte étroite porte, ouverte; pensons à ceux qui s’occupent des autres et pas seulement de leurs propres intérêts, combien de personnes sont comme ça, bien; pensons à ceux qui se dépensent au service des personnes âgées, des plus pauvres et des plus fragiles; nous pensons à ceux qui continuent à travailler avec engagement, endurant des épreuves et peut-être des incompréhensions; pensons à ceux qui souffrent à cause de la foi, mais continuent à prier et à aimer; à ceux qui, au lieu de suivre leurs propres instincts, répondent au mal par le bien, trouvent la force de pardonner et le courage de recommencer”.