“Je vous invite à m’accompagner dans la prophétie pour la paix. Christ, Seigneur de la Paix ! Le monde de plus en plus violent et guerrier me fait peur. Je le pense vraiment, ça me fait peur”. C’est une demande d’aide sincère que le pape François a adressée aujourd’hui aux 60 000 membres de Communion et Libération réunis sur la place Saint-Pierre pour le 100e anniversaire de la naissance de leur fondateur, le père Luigi Giussani.
“Le père Giussani était un père et un enseignant, il était au service de toutes les angoisses et situations humaines qu’il rencontrait dans sa passion éducative et missionnaire”. L’Église reconnaît “son génie pédagogique et théologique”, déployé à partir d’un charisme qui lui a été donné par l’Esprit Saint pour “l’utilité commune”, François a rappelé qu’il avait demandé aux CL de suivre son exemple “dans la prophétie qui indique la présence de Dieu chez les pauvres, chez ceux qui sont abandonnés et vulnérables, condamnés ou mis de côté dans la construction sociale ; dans la prophétie qui annonce la présence de Dieu dans chaque nation et culture, répondant aux aspirations d’amour et de vérité, de justice et de bonheur qui appartiennent au cœur humain et qui battent dans la vie des peuples”. “Que cette sainte inquiétude prophétique et missionnaire brûle dans vos cœurs. Ne restez pas immobile”, a dit le pape aux habitants de CL.
“Aimez et préservez l’unité de votre ‘compagnie’. Ne permettez pas – a exhorté le Pontife – que votre Fraternité soit blessée par des divisions et des oppositions, qui jouent le jeu du malin. C’est son métier : diviser, toujours. Même les moments difficiles peuvent être des moments de grâce, et ils peuvent être des moments de renaissance. Communion et Libération est née précisément dans un temps de crise qui fut 1968. Et plus tard don Giussani n’a pas été effrayé par les moments de passage et de croissance de la Fraternité, mais les a affrontés avec courage évangélique, en se confiant au Christ et en communion avec l’Église mère”, François a également évoqué les crises qui ont conduit à une sorte de commissaire des memores domini, la fraternité des membres consacrés de CL “que les périodes de transition ne sont pas du tout faciles, lorsque le père fondateur n’est plus physiquement présent”. François en a profité pour exprimer ses remerciements au Père Julian Carrón (le président qui a démissionné en novembre 2021) “pour son service à la tête du mouvement pendant cette période et pour avoir fermement gardé la barre de la communion avec le pontificat”.
Cependant, notait le Pape François, “les problèmes graves, les divisions, et certainement aussi un appauvrissement en présence d’un mouvement ecclésial aussi important que Communion et Libération, dont l’Église, et moi-même, espérons plus, beaucoup plus . “.
« Les temps de crise – a observé le Pape – sont des temps de récapitulation de votre extraordinaire histoire de charité, de culture et de mission ; ce sont des moments de discernement critique de ce qui a limité le potentiel fécond du charisme de don Giussani ; ce sont des temps de renouveau missionnaire et de relance à la lumière du moment ecclésial actuel, ainsi que des besoins, des souffrances et des espérances de l’humanité contemporaine. La crise nous fait grandir. Il ne faut pas le réduire au conflit, qui annule. La crise nous fait grandir ».
Aux CL qui ont souffert de cette succession imposée d’en haut pour une bonne fin, le Pape a enfin rappelé que “l’union est plus forte que les oppositions”. « Sûrement don Giussani prie pour l’unité », a assuré François pour qui « unité ne signifie pas uniformité ». « Ne pas avoir peur – recommandait-il donc – des différentes sensibilités et confrontations sur le chemin du mouvement. Que l’unité soit plus forte que les forces dispersives ou que les oppositions anciennes s’éternisent… Ne perdez pas votre temps précieux en bavardage, méfiance et conflit. S’il vous plaît! Ne perdez pas votre temps !”
Le “grand charisme personnel” de don Giussani, un homme “capable d’attirer des milliers de jeunes et de toucher leur cœur”, est venu, a voulu souligner le Pape, “de quelque chose vécu en première personne, c’est-à-dire quand” à seulement Agé de 15 ans, il avait été frappé par la découverte du mystère du Christ. Il avait pressenti – non seulement avec son esprit mais avec son cœur – que le Christ est le centre unificateur de toute réalité, il est la réponse à toutes les questions humaines, il est l’accomplissement de tout désir de bonheur, de bien, d’amour, de l’éternité. présent dans le cœur humain”.
Cependant, notait le Pape François, “les problèmes graves, les divisions, et certainement aussi un appauvrissement en présence d’un mouvement ecclésial aussi important que Communion et Libération, dont l’Église, et moi-même, espérons plus, beaucoup plus . “.
“Les temps de crise – a observé le Pape – sont des temps de récapitulation de votre extraordinaire histoire de charité, de culture et de mission ; ce sont des moments de discernement critique de ce qui a limité le potentiel fécond du charisme de don Giussani ; ce sont des temps de renouveau missionnaire et de relance à la lumière du moment ecclésial actuel, ainsi que des besoins, des souffrances et des espérances de l’humanité contemporaine. La crise nous fait grandir. Il ne faut pas le réduire au conflit, qui annule. La crise nous fait grandir”.
Aux CL qui ont souffert de cette succession imposée d’en haut pour une bonne fin, le Pape a enfin rappelé que “l’union est plus forte que les oppositions”. “Sûrement don Giussani prie pour l’unité”, a assuré François pour qui “unité ne signifie pas uniformité”. “Ne pas avoir peur – recommandait-il donc – des différentes sensibilités et confrontations sur le chemin du mouvement. Que l’unité soit plus forte que les forces dispersives ou que les oppositions anciennes s’éternisent… Ne perdez pas votre temps précieux en bavardage, méfiance et conflit. S’il vous plaît! Ne perdez pas votre temps!”
Le “grand charisme personnel” de don Giussani, un homme “capable d’attirer des milliers de jeunes et de toucher leur cœur”, est venu, a voulu souligner le Pape, “de quelque chose vécu en première personne, c’est-à-dire quand” à seulement Agé de 15 ans, il avait été frappé par la découverte du mystère du Christ. Il avait pressenti – non seulement avec son esprit mais avec son cœur – que le Christ est le centre unificateur de toute réalité, il est la réponse à toutes les questions humaines, il est l’accomplissement de tout désir de bonheur, de bien, d’amour, de l’éternité. présent dans le cœur humain”.
Enfin, François a salué avec affection le président par intérim Davide Prosperi, et a conclu par un appel à se renouveler dans la fidélité au modèle de critique engagé proposé par “Gius”. “Le potentiel de votre charisme est encore largement à découvrir, il reste encore beaucoup à découvrir ; Je vous invite donc à fuir tout repli sur vous-mêmes, la peur – la peur ne vous mènera jamais à bon port – et la lassitude spirituelle, qui vous conduit à la paresse spirituelle”, un prêtre qui aimait tant l’Église. Même dans les moments de désarroi et de forte opposition aux institutions, il a toujours fermement maintenu sa fidélité à l’Église, pour laquelle il avait une grande affection ». “Avec un grand équilibre, il a toujours su faire cohabiter charisme et autorité, complémentaires, nécessaires”. “Le charisme – a conclu le Pape au pied levé – doit être institutionnalisé”.
“Sans autorité, vous risquez de vous égarer, d’aller dans la mauvaise direction. Mais sans le charisme, le voyage risque de devenir ennuyeux, de ne plus attirer les gens de ce moment historique particulier”.
Il s’agit d’un message, comme l’a noté Vatican News, que le pape a adressé en particulier à ceux de CL qui détiennent des rôles d’autorité et de gouvernement, qui les exhorte à “servir tous les autres et indiquer le bon chemin”, guidant le mouvement, favorisant le développement, protéger les membres et leur formation humaine et spirituelle.
Salvatore Izzo