“La nouvelle année commence sous le signe de la Mère”. Pape François: “quiconque blesse une femme outrage Dieu”

“L’Église est mère, l’Église est femme ». Le Pape François l’a réitéré, à l’improviste, dans l’homélie prononcée dans la basilique vaticane lors de la messe de la solennité de Marie, Mère de Dieu, à l’octave de Noël et à l’occasion de la 55e Journée mondiale de la paix. “Et pendant que les mères donnent leur vie et que les femmes gardent le monde, travaillons tous pour promouvoir les mères et protéger les femmes. Qu’il y a de violence contre les femmes ! Assez! Blesser une femme et insulter Dieu, qui a pris l’humanité d’une femme”, a déclaré le Pontife.

“La nouvelle année commence sous le signe de la Mère. Le regard maternel est le moyen de renaître et de grandir”, a souligné Bergoglio, rappelant que “les mères, les femmes regardent le monde non pour l’exploiter, mais pour avoir la vie : en regardant avec le cœur, elles parviennent à garder ensemble rêves et concret, évitant les dérives du pragmatisme aseptique et de l’abstraction”.

Commentant la condition difficile de Marie qui a été forcée d’utiliser une crèche pour déposer son Enfant, le Pape François a parlé de la pauvreté de Jésus en la qualifiant de “bonne nouvelle pour tous, en particulier pour les marginaux, les rejetés, les le monde n’a pas d’importance. Dieu y vient : pas de voie rapide, pas même de berceau ! Voilà la beauté de le voir couché dans une crèche”.

“Mais pour Marie, la Mère de Dieu, ce n’était pas comme ça. Elle a dû supporter ‘le scandale de la crèche’ “, ajouta Bergoglio,” expliquant: “Elle aussi, bien avant les bergers, avait reçu l’annonce d’un ange, qui lui avait dit des paroles solennelles, lui parlant du trône de David : ” Tu concevras un fils, tu lui enfanteras et tu l’appelleras Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de son père David.’ Et maintenant, elle doit le placer dans une mangeoire pour animaux. Comment garder ensemble le trône du roi et la pauvre crèche ?

“Comment concilier la gloire du Très-Haut et la misère d’une étable? Pensons au malaise de la Mère de Dieu. Qu’est-ce qui est plus dur pour une mère que de voir son enfant souffrir de la misère ? Il y a de se sentir découragé. On ne pouvait pas reprocher à Maria de se plaindre de toute cette désolation inattendue. Mais elle ne se décourage pas. Il ne se défoule pas, mais se tait. Il choisit un autre camp par rapport à la plainte: ‘Marie, pour sa part, – dit l’Évangile – a gardé toutes ces choses, les méditant dans son cœur’. C’est une façon d’agir différente de celle des bergers et du peuple. Ils racontent à tout le monde ce qu’ils ont vu : l’ange qui est apparu au milieu de la nuit, ses paroles sur l’Enfant. Et les gens, en entendant ces choses, sont pris d’étonnement : les mots et l’émerveillement. Maria, en revanche, semble pensive. Il garde et médite dans son cœur”.