Ce matin, dans l’avion qui l’emmène au Canada, le pape François s’est déplacé vers la section réservée à la presse pour saluer les opérateurs médiatiques qui l’accompagnent sur le vol papal. Et introduit par le salut du directeur du bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, il a adressé les mots que nous publions ci-dessous aux journalistes
“Bon dimanche à tous, bienvenue ! Merci pour ce service et aussi pour cette entreprise : je la vis comme une entreprise… Merci pour votre travail. Je voudrais vous saluer comme toujours. Je pense que je peux faire demi-tour, on peut y aller.
Soyons prudents dans ce voyage : comme l’a dit [Matteo Bruni], c’est un voyage pénitentiel, faisons-le dans cet esprit. Je souhaite également la bienvenue à la “doyenne” [journaliste mexicaine Valentina Alazraki] : elle est de retour, après quelques voyages où elle n’était pas là…
Bon dimanche! Je voudrais aujourd’hui… Il n’y a pas d’Angélus, mais faisons-le ici, l’Angélus. C’est le jour des grands-parents : grands-parents, grands-mères, qui sont ceux qui ont transmis l’histoire, les traditions, les habitudes et bien d’autres choses. Aujourd’hui, il nous faut : revenir aux grands-parents – je le dirai comme un leitmotiv -, dans le sens où les jeunes doivent avoir des contacts avec leurs grands-parents, leur reprendre, reprendre leurs racines, ne pas y rester, non, mais pour les faire avancer, comme l’arbre qui tire sa force de ses racines et la porte en fleurs et en fruits. Je me souviens toujours de ce poème de Bernárdez : tout ce que l’arbre a en fleur vient de ce qu’il a enterré, c’est-à-dire les grands-parents. Et je voudrais aussi rappeler, en tant que religieux, les vieux et les vieux religieux, les “grands-parents” de la vie consacrée : ne les cachez pas, s’il vous plaît, ils sont la sagesse d’une famille religieuse ; et que les nouveaux religieux et religieuses, les novices, les novices soient en contact avec eux : ils nous donneront à tous l’expérience de vie qui nous aidera tant à avancer.
Chacun de nous a des grands-parents et des grands-mères, certains sont partis, d’autres sont vivants ; souvenons-nous d’eux aujourd’hui d’une manière spéciale. Nous avons reçu beaucoup de choses d’eux, tout d’abord l’histoire. Merci!”