À nouveau, le Pape François a réitéré l’appel des Nations-Unies pour “un cessez-le-feu immédiat et global qui permettra d’instaurer la paix et la sécurité nécessaires pour fournir l’aide humanitaire nécessaire” aux populations qui se trouvent dans les pays en guerre et doivent affronter aussi la menace du coronavirus. Un appel lancé après la prière de l’Angelus ce dimanche 19 juillet place Saint-Pierre au Vatican.
Le Saint-Père a notamment dit suivre “avec préoccupation la recrudescence de tensions armées, ces derniers jours, dans la région du Caucase, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan”. “J’assure de mes prières ceux qui ont perdu la vie lors de ces affrontements et souhaite que, grâce à l’engagement de la communauté internationale et le dialogue entre les parties, puisse être mise en place une solution pacifique et durable pour prendre soin des très chères populations”, a-t-il ajouté.
“La pandémie n’est pas près de s’arrêter, a affirmé le Souverain pontife qui a assuré de sa “proximité avec ceux qui sont confrontés à la maladie et à ses conséquences économiques et sociales”, en particulier “aux populations dont les souffrances sont aggravées par les situations de conflit”.
Le 2 juillet dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a en effet adopté à l’unanimité une résolution pour inciter à “la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations inscrites à son ordre du jour” afin de lutter contre le coronavirus pendant au moins 90 jours. Un premier appel avait déjà été lancé le 23 mars dernier par le Secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres.