“Rangez vos armes et commencez une trêve de Pâques, mais pas pour recharger vos armes et reprendre les combats, une trêve pour parvenir à la paix par de vraies négociations, prêt également à faire quelques sacrifices pour le bien du peuple. Au fait, quelle sera la victoire de celui qui plantera un drapeau sur un tas de décombres?”. François s’est exprimé de manière très explicite sur la place Saint-Pierre après la messe du dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur.
“Rien n’est impossible à Dieu, même de mettre fin à une guerre dont la fin n’est pas en vue, une guerre qui met chaque jour sous nos yeux des massacres odieux et des cruautés atroces commis contre des civils non armés – a-t-il dénoncé – Nous sommes dans les jours qui mènent jusqu’à Pâques, mais aujourd’hui il y a la guerre parce que nous voulons gagner comme ça, mais de cette façon – a averti Bergoglio – nous ne faisons que perdre”.
“Je suis proche du cher peuple péruvien qui traverse un difficile moment de tension sociale – a également déclaré François lors de l’angélus du dimanche des Rameaux -. Je vous accompagne de ma prière et encourage toutes les parties à trouver une solution pacifique dans les meilleurs délais pour le bien du pays, en particulier des plus démunis dans le respect des droits de tous et des institutions”.
Pour la première fois depuis deux ans, depuis le début de la pandémie, le pape François a ensuite regagné sa “papemobile” pour une tournée parmi les fidèles place Saint-Pierre, à l’issue de la messe du dimanche des Rameaux.
La place était bondée et le Pontife, souriant, a salué les personnes présentes entassées le long des barrières. Ce fut un véritable bain de foule.
La “papemobile” a continué son voyage même à l’extérieur de la place, le long de la via della Conciliazione.
