Le pape François partira mardi pour la RDC et le Soudan du Sud. Parolin : « un voyage pour favoriser la réconciliation » (A. Sillioni)

Mardi 31 janvier, le Pape François partira pour la République démocratique du Congo et pour le Soudan du Sud, un voyage reporté de 6 mois en raison d’informations sur son genou, et aujourd’hui à l’Angélus le Pontife a voulu remercier tous ceux qui ont travaillé dur préparer la visite qu’il effectuera « en pèlerin de paix et de réconciliation ». François tient à manifester sa solidarité avec le peuple de la République Démocratique du Congo qui souffre, notamment dans l’est du pays, « des affrontements armés et de l’exploitation » ; comme au Soudan du Sud, “déchiré par des années de guerre, et qui ne peut attendre la violence constante qui oblige tant de personnes à vivre déplacées et dans des conditions de grande précarité”. Lors de l’Angélus, le Pape a également souligné la valeur œcuménique de la visite en particulier l’étape au Soudan du Sud où il arrivera avec l’archevêque de Cantorbéry et le modérateur de l’Assemblée générale de l’Église d’Écosse. “Ainsi, nous vivrons ensemble, comme des frères, un pèlerinage œcuménique de paix”, a déclaré Bergoglio aux fidèles de la place Saint-Pierre. « Les accusations mutuelles entre la République démocratique du Congo et le Rwanda enveniment le climat politique et social de feu », souligne VaticanNews. « Ce qui est en jeu – explique le site Internet du Saint-Siège – ce sont les ressources minérales de cette région. La communauté internationale craint que le conflit ne s’étende avec des conséquences déstabilisatrices pour toute la région de l’Afrique de l’Est ». « Au Soudan du Sud, l’appartenance aux différentes communautés de foi est un facteur unificateur du tissu et de la vie sociale, dans un contexte dévasté et brisé par des décennies de guerres civiles », souligne l’agence Fides, notant que l’appartenance religieuse a également joué un rôle « pour combler les fossés et les contrastes ethniques qui alimentent les conflits. Au fil des ans, des tentatives d’engager des négociations de paix sont nées précisément par ce canal ». Selon le secrétaire d’État Pietro Parolin, ce sera “un voyage pour promouvoir la réconciliation”. « On s’attend – a-t-il dit – à ce que le voyage du pape en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud contribue à promouvoir la cessation de la violence.