« L’état clinique du Saint-Père montre une légère amélioration. Il est apyrétique et ses paramètres hémodynamiques restent stables. Ce matin, il a reçu l’Eucharistie, puis s’est consacré à ses activités de travail », a communiqué le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, dans la soirée du 20 février, sept jours après son hospitalisation à la polyclinique Gemelli.
En particulier, la stabilité des paramètres hémodynamiques témoigne que le cœur du Pontife ne subit aucune altération due aux soins et que l’infection pulmonaire est à un stade de foyers non étendus. Quant à la mention des « activités de travail », des sources vaticanes expliquent que, de manière évidemment compatible avec la maladie et l’hospitalisation, ainsi qu’avec l’obligation imposée par les médecins de « ne pas prendre le moindre courant d’air », « l’activité se poursuit, c’est-à-dire la lecture et la signature de documents, les conversations téléphoniques ou les rencontres avec ses proches collaborateurs ».
Un précédent bulletin a également confirmé que les analyses sanguines, « évaluées par l’équipe médicale, montrent une légère amélioration, notamment des indices inflammatoires ». Les mêmes sources avaient déjà souligné que « le cœur du Pape tient très bien ».
Le Pape aurait même plaisanté avec la Première ministre Giorgia Meloni au sujet des rumeurs ayant circulé ces dernières heures, selon lesquelles le Vatican aurait caché au monde la mort du Pontife. Des sources du Saint-Siège ont ensuite insisté sur le fait que des « informations sont communiquées régulièrement », en réponse aux fake news persistantes qui circulent ces derniers jours et qui « se commentent d’elles-mêmes ».
« Nous sommes tous préoccupés par le Pape, mais ce qui est dit correspond exactement à la réalité. Le fait que le Pape ait pris son petit-déjeuner, lu les journaux, reçu des personnes signifie que nous sommes sur la bonne voie pour un rétablissement complet, que nous espérons proche », a commenté le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Maria Zuppi, à Bologne, à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire du Tribunal ecclésiastique interdiocésain Flaminio.
S.C.
