Le prix Nobel de littérature revient au romancier noir Abdulrazak Gurnah, un Africain de Tanzanie

Pour la première fois, un citoyen tanzanien reçoit cet honneur. Arrivé en Grande-Bretagne, où il vit toujours, en tant que réfugié à la fin des années 1960, Gurnah (73 ans) est l’auteur de dix romans et d’une série de nouvelles, toutes traversées par la question des réfugiés et dans lesquelles il a bouleversé la perspective coloniale pour mettre en évidence celle des peuples autochtones.

L’évasion de Tanzanie
Né en 1948 et élevé sur l’île de Zanzibar dans l’océan Indien, Gurnah appartenait au groupe ethnique opprimé sous le régime du président Adeid Karume et après avoir terminé ses études, il a été contraint de quitter sa famille à l’âge de 18 ans. République de Tanzanie nouvellement formée. Ce n’est qu’en 1984 qu’il a pu retourner à Zanzibar où il a pu revoir son père peu de temps avant sa mort.

Les romans les plus connus
Gurnah était, jusqu’à sa récente retraite du travail, professeur d’anglais et de littérature postcoloniale à l’Université du Kent à Canterbury. Ses romans les plus célèbres sont “Paradise” et “By the Sea”.

Gurnah a commencé à écrire à l’âge de 21 ans en exil, en anglais, et bien que le swahili ait été sa première langue, l’anglais est devenu sa langue littéraire. Il a fait ses débuts en 1987 avec Memory of Departure.

Source : Ansa, RaiNews