“Si l’écoute de l’évangile et la pratique de notre foi ne nous élargissent pas le cœur pour que nous accueillions la grandeur de cet amour et si nous glissons vers une religiosité sérieuse, triste, fermée” le Pape appelle à “écouter à nouveau la bonne nouvelle de l’Evangile”. C’est le message de François lancé lors de la messe célébrée à l’occasion des 500 d’évangélisation des Philippines dans la Basilique Saint-Pierre ce 14 mars.
La bonne nouvelle, a rappelé le Saint-Père, est que “Dieu nous aime tant qu’il se donne soi-même et nous offre sa vie. Il est un père aimant” qui ne nous regarde pas de haut et “s’implique dans nos vies”, qui “ne se complaît pas de la mort d’un pecheur, un père qui s’inqiuète que personne ne se perde, non un dieu qui condamne, mais un père qui sauve”
“Nous migrants philippins de Rome, nous voulons vous exprimer notre gratitude pour nous avoir guidé dans cette célébration eucharistique remerciant l’arrivée de la foi chrétienne aux Philippines il y a 500 ans. Vous nous apporter l’amour filial dans les 7641 îles de notre pays. Il y a plus de 10 millions de migrants philippins qui vivent dans une centaine de pays du monde. Ce matin, ils s’unissent à nous” a déclaré le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, ancien archevêque de Manille, actuellement préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples.
Le prélat a souligné qu’aujourd’hui, les Philippines ont le troisième plus grand nombre de catholiques au monde. Les chrétiens de l’archipel représentent ainsi une “source d’espérance face à la pauvreté, l’inégalité économique, les évènements politiques, les ouragans, les éruptions volcaniques, les séismes et la pandémie actuelle”. Selon le cardinal, la foi chrétienne contribue grandement à façonner la culture et la nation philippines. Le Pape François s’est rendu en voyage apostolique aux Philippines en janvier 2015.
