« La communauté internationale doit agir fermement pour que le droit humanitaire soit respecté dans les conflits. Plus de civils pris pour cibles, plus d’écoles, d’hôpitaux ou de lieux de travail visés ! N’oublions pas que la guerre est toujours une défaite, toujours ! » a déclaré le pape François aujourd’hui après l’Angélus, s’adressant aux milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre. Il avait commencé en lançant cet appel : « Continuons de prier pour la paix en Ukraine, en Palestine, en Israël, au Liban, en Syrie, au Myanmar et au Soudan.»
Dans sa catéchèse avant la prière mariale, le Pape a souligné que la paix peut triompher de toute adversité, car, comme le dit l’Évangile de Jean au sujet du Mystère de Noël, « la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » Cela nous rappelle, a-t-il expliqué, combien l’amour de Dieu est puissant : rien ne peut le vaincre, et malgré les obstacles et les rejets, il continue de briller et d’illuminer notre chemin.
« Nous le voyons à Noël, quand – a poursuivi le pape François – le Fils de Dieu, fait homme, franchit de nombreux murs et divisions. Il affronte l’étroitesse d’esprit et de cœur des puissants de son temps, plus préoccupés de défendre leur pouvoir que de chercher le Seigneur. Il partage la vie humble de Marie et Joseph, qui l’accueillent avec amour malgré leurs moyens limités : ils étaient pauvres. Il se présente, fragile et sans défense, aux bergers, des hommes marqués par les duretés de la vie et le mépris de la société ; et ensuite aux Mages, qui, poussés par le désir de le connaître, entreprennent un long voyage et le trouvent dans une maison ordinaire, en grande pauvreté. »
Devant ces défis, qui peuvent paraître des contradictions, Dieu, a-t-il insisté, ne s’arrête jamais. « Retenons bien ceci : Dieu ne s’arrête jamais. Il trouve mille manières d’arriver jusqu’à chacun de nous, là où nous sommes, sans calcul ni condition, ouvrant dans les nuits les plus sombres de l’humanité des fenêtres de lumière que l’obscurité ne peut recouvrir. »
« Cette réalité nous console et nous donne courage, particulièrement en ces temps difficiles, où le monde a tant besoin de lumière, d’espérance et de paix. »
François a conclu en posant une question à chacun : « En ce début d’année, comment puis-je ouvrir une fenêtre de lumière dans mon entourage et dans mes relations ? Où puis-je être un rayon d’amour divin ? Quel est le premier pas que je dois faire aujourd’hui ? »
S.C.