« La paix est un désir de tous les peuples, et elle est le cri douloureux de ceux qui sont déchirés par la guerre. Demandons au Seigneur de toucher les cœurs et d’inspirer l’esprit des gouvernants, afin qu’à la violence des armes se substitue la recherche du dialogue. » C’est ce qu’a déclaré le pape Léon XIV lors de l’Angélus, en apparaissant comme le veut la tradition à midi depuis la troisième loggia du Palais apostolique, où il reviendra saluer les fidèles le dimanche 27, après un séjour dans la résidence d’été qui retrouve une certaine actualité. « Cet après-midi – a-t-il en effet annoncé – je me rendrai à Castel Gandolfo, où je compte rester pour une courte période de repos. Je souhaite à tous de pouvoir passer un temps de vacances pour revigorer le corps et l’esprit. Bon dimanche à tous. » Et en évoquant la grande chaleur de ces jours, le pape Prevost a ajouté : « En cette période, votre parcours pour franchir les Portes Saintes est encore plus courageux et admirable. » Parmi les salutations particulières, il a mentionné le groupe gréco-catholique venu d’Ukraine et les pèlerins arrivés de Pologne.
« Je souhaite exprimer mes sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu leurs proches, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans le camp d’été lors du désastre causé par les inondations de la rivière Guadalupe, au Texas, aux États-Unis. Prions pour elles », a-t-il poursuivi en anglais, en pensant aux victimes des inondations au Texas.
Il ne suffit pas d’une adhésion seulement formelle et extérieure à l’Évangile
« Chers frères et sœurs, l’Église et le monde n’ont pas besoin de personnes qui accomplissent des devoirs religieux en montrant leur foi comme une simple étiquette extérieure ; ils ont besoin d’ouvriers désireux de travailler dans le champ de la mission, de disciples amoureux qui témoignent du Royaume de Dieu partout où ils se trouvent. » Tel est l’appel lancé par le pape Léon XIV dans la catéchèse qui a précédé l’Angélus.
« Peut-être ne manquent-ils pas – a-t-il observé – les “chrétiens occasionnels”, qui laissent parfois place à quelques bons sentiments religieux ou participent à quelques événements ; mais rares sont ceux qui sont prêts à travailler chaque jour dans le champ de Dieu, cultivant dans leur cœur la semence de l’Évangile pour ensuite la porter dans leur vie quotidienne, en famille, sur les lieux de travail et d’étude, dans les divers milieux sociaux et auprès de ceux qui sont dans le besoin. »
« Pour cela – a précisé le nouveau Pontife – il ne faut pas trop d’idées théoriques sur des concepts pastoraux ; il faut surtout prier le maître de la moisson. En premier lieu, c’est la relation avec le Seigneur, cultiver le dialogue avec Lui. Alors Il fera de nous ses ouvriers et nous enverra dans le champ du monde comme témoins de son Royaume. »
« Demandons – a conclu le pape Léon XIV – à la Vierge Marie, qui a généreusement offert son “me voici” en participant à l’œuvre du salut, d’intercéder pour nous et de nous accompagner dans le chemin de la suite du Seigneur, afin que nous puissions nous aussi devenir des ouvriers joyeux du Royaume de Dieu. »