Le « XIIe Forum mondial de Bakou » intitulé « Repenser l’ordre mondial : transformer les défis en opportunités » a débuté aujourd’hui, 13 mars 2025, dans la capitale de l’Azerbaïdjan. L’événement a été inauguré au Palais Gulustan, le principal centre de conférence d’État du gouvernement azerbaïdjanais, par le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. Parmi les participants figuraient des présidents et anciens présidents de la République tels que Bajram Begaj, président de la République d’Albanie ; Zeljka Cvijanovic, président de la Bosnie-Herzégovine, Gordana Siljanovska Davkova, présidente de la République de Macédoine du Nord, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, Miguel Angel Moratinos, sous-secrétaire général de l’ONU et ancien ministre des Affaires étrangères de l’Espagne 2004-2010, Rebeca Grynspan, secrétaire générale de l’ONU pour le commerce et le développement, Tatiana Valovaya, directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève, Fatih Birol, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie, Olusegun Obasanjo général et ancien président du Nigeria et de nombreux autres invités notables de la scène diplomatique internationale.
Le Forum mondial de Bakou est organisé par le Centre international Nizami Ganjavi (NGIC), une institution internationale basée en Azerbaïdjan qui, célébrant l’héritage du grand poète et sage azerbaïdjanais Nizami Ganjavi, promeut la participation d’éminentes personnalités de haut niveau pour l’étude des solutions possibles aux problèmes les plus pertinents de la réalité internationale: culture, tolérance, dialogue, compréhension dans des sociétés qui se trouvent dans un monde de plus en plus interconnecté et où il y a un accès sans précédent à la connaissance et à une information rapide, mais qui n’est pas toujours possible à analyser.
Le Président de la République d’Azerbaïdjan a évoqué la situation dans le Caucase du Sud et les menaces perçues par son pays, notamment l’attitude de l’Union européenne et sa vision actuelle qui vise le réarmement.
Le paysage géopolitique de 2025 peut être défini par une concurrence de plus en plus intense entre puissances mondiales et puissances régionales. Le dialogue interreligieux s’inscrit également dans ce scénario et l’Azerbaïdjan se présente comme un pays pratiquant la tolérance.
La liberté religieuse en Azerbaïdjan est un droit garanti par la Constitution, qui permet à tous les citoyens du pays de choisir et de professer n’importe quelle religion sans aucune contrainte. Bien qu’il soit situé dans une région géopolitiquement complexe, caractérisée par une diversité ethnique et religieuse particulière de la population, l’Azerbaïdjan peut être considéré comme un leader parmi les pays de la région en matière de tolérance nationale et religieuse. Un climat de respect a historiquement été créé dans le pays
envers tous les peuples et toutes les religions. La tolérance est activement promue par les autorités, qui financent des lieux de culte pour différentes communautés, dont la communauté catholique.
Entretien sur la tolérance religieuse avec Elnar Memmedli, présentateur d’émissions de débats politiques d’AZTV2, Télévision d’État azerbaïdjanaise.
Carlo Marino
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