Coronavirus : l’héroïsme des médecins et infirmiers donne du courage à tous

La quarantaine forcée, le télé-travail, les tours pour sortir de la maison: à tout juste une semaine du début du confinement national, l’extension de la zone rouge à toute la Péninsule, les Italiens semblent semblent s’habituer peu à peu aux restrictions imposées par le gouvernement. Une contrainte collective, difficile à supporter certes, mais qui fait redécouvrir un sentiment d’appartenance générale. Une redécouverte aussi du slogan “la liberté n’est pas gratuite”.
Ce sont encore les plus faibles les plus touchées : les personnes âgées qui n’ont plus le réconfort de quelques échanges lors des courses, les parents contraints de travailler chez eux au milieu d’enfants sans école, les célibataires pas toujours si jeunes qui testent les relations par vidéo, les sdf qui font la manche sans passants, les malades seuls, cloués au lit, dans les hôpitaux ou chez eux.
Nous nous sentons comme des lions en cage, mais ce n’est rien à côté de l’épreuve que traversent les personnels médicaux impliqués dans cette guerre contre le coronavirus. Epuisés, à bout, au-delà de leurs limites, sans sommeil ni repos, ils ne faiblissent pas, ne lâchent rien.
Aidons ces héros, en faisant, chacun de nous, notre part: restons chez nous.