Depuis L’Aquila blessé par le tremblement de terre, le pape François lance un appel à la solidarité avec le Pakistan dévasté par les pluies

“Dans cet endroit qui a subi une grave calamité, je tiens à assurer ma proximité avec le peuple pakistanais touché par des inondations aux proportions désastreuses. Je prie pour les nombreuses victimes, pour les blessés et les déplacés, et pour que la solidarité internationale soit prête et généreuse”. Le pape François l’a dit avant l’angélus dominical célébré à Collemaggio dans les Abruzzes.

François a ouvert la Porte Sainte, il est le premier pontife, en 728 éditions de la Perdonanza Aquilana, à l’ouvrir à la basilique de Santa Maria di Collemaggio, laissant place à l’indulgence accordée en 1294 par Celestino V. Le maire Pierluigi Biondi et le président de la Région Abruzzes, Marco Marsilio, a attendu devant la Porte Sainte de la Basilique de Santa Maria Collemaggio l’arrivée du Pape François pour l’ouverture.

Le premier citoyen emporta avec lui le rameau d’olivier de Gethsémané avec lequel le Pontife frappa 3 fois à la Porte Sainte. De l’autel du cimetière au portail,

Francesco a utilisé un fauteuil roulant, mais avec l’aide de son fidèle Sandrone, il s’est ensuite levé pour franchir la Porte Sainte, pour finalement retourner au fauteuil roulant à l’intérieur de la Basilique de Collemaggio.

Le Pape François, après l’ouverture de la Porte Sainte, s’est arrêté quelques minutes en prière devant l’urne qui contient les restes du Pape Célestin V dans la Basilique de Santa Maria di Collemaggio à L’Aquila.

Au cours de l’homélie, le Pontife a exalté la figure de Célestin V en soulignant qu’on l’appelle à tort “celui qui a fait le grand refus”. Célestin V “a été un témoin courageux de l’Evangile, car aucune logique de pouvoir ne pouvait l’emprisonner et le diriger. En lui, nous admirons une Église libre de toute logique mondaine et témoignant pleinement de ce nom de Dieu qui est Miséricorde”, a précisé Bergoglio.

“Nous nous souvenons à tort de la figure de Celestino V comme ‘celui qui a fait le grand refus’, selon l’expression de Dante dans la Divine Comédie. Mais Celestino V n’était pas l’homme du non, il était l’homme du oui”. En fait, il n’y a pas d’autre moyen d’accomplir la volonté de Dieu qu’en assumant la force des humbles.

Précisément parce qu’ils sont tels, les humbles apparaissent aux yeux des hommes faibles et perdants, mais en réalité ce sont eux les vrais gagnants, car ce sont les seuls qui font entièrement confiance au Seigneur et connaissent sa volonté”, a expliqué le Pape. “Chacun dans la vie, sans forcément vivre un tremblement de terre, peut, pour ainsi dire, vivre un ‘tremblement de terre de l’âme’, qui le met en contact avec sa propre fragilité, ses propres limites, sa propre misère. Dans cette expérience, vous pouvez tout perdre”, a ensuite souligné le Pontife.

“Invoquons Notre-Dame afin qu’elle obtienne le pardon et la paix pour le monde entier. Prions pour le peuple ukrainien et pour tous les peuples qui souffrent des guerres. Que le Dieu de paix ravive dans le cœur des dirigeants des nations le sens humain et chrétien de la piété, de la miséricorde”, a prié François lors de l’Angélus récité à la fin de la messe sur la place de la Basilique.