“Je voudrais aller en Ukraine mais je dois attendre le bon moment”. Le pape François l’a confié en réponse à un enfant réfugié ukrainien, qui lui a demandé, lors d’une réunion dans la cour de San Damaso, quand il irait à Kiev. Le Souverain Pontife a souligné qu’actuellement la situation n’est pas sûre. La semaine prochaine, a-t-il annoncé, il rencontrera des représentants du gouvernement ukrainien et parlera également d’un éventuel voyage.
Le 3 mai, le Souverain Pontife a déclaré au Corriere della Sera: “Je ne vais pas à Kiev pour l’instant. J’ai envoyé le cardinal Michael Czerny, (préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral) et le cardinal Konrad Krajewski, (aumônier papal) qui s’y est déjà rendu 4 fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvrait la porte”.
“Prions ensemble pour les enfants orphelins qui fuient la guerre ; pour ceux qui souffrent dans le monde entier de la faim, du manque de soins, des abus et de la violence ; pour ceux qui ont été privés du droit de naître. Protégeons tous les enfants!”, a alors écrit Feancesco dans un tweet à l’occasion de la Journée internationale des enfants innocents victimes d’agressions.
