“Nous confions le bien-aimé Pape Benoît XVI à la Mère de Dieu. En ces heures, nous invoquons son intercession en particulier pour le pape émérite Benoît XVI, qui a quitté ce monde hier matin. Nous nous unissons tous, d’un seul cœur et d’une seule âme, pour rendre grâce à Dieu pour le don de ce fidèle serviteur de l’Évangile et de l’Église”, a ajouté le pape François dans son homélie du 1er janvier à Saint-Pierre.
Une intervention avec laquelle le Pape a de nouveau invoqué “la Mère d’une manière spéciale pour les enfants qui souffrent et n’ont plus la force de prier, pour les nombreux frères et sœurs touchés par la guerre dans de nombreuses parties du monde, qui vivent ces des jours de fête dans le noir et dans le froid, dans la misère et la peur, plongés dans la violence et l’indifférence! Pour ceux qui n’ont pas la paix – a poursuivi François dans l’homélie de la messe du Nouvel An, célébrée par carte. Pietro Parolin avec carte. Czerny et Mgr Gallagher – nous saluons Marie, la femme qui a mis au monde le Prince de la Paix. En elle, Reine de la paix, s’accomplit la bénédiction que nous avons entendue à la première lecture: “Que le Seigneur tourne vers toi sa face et t’accorde la paix”. Par les mains d’une Mère, la paix de Dieu veut entrer dans nos maisons, nos cœurs, notre monde”.
“Non à la guerre, non au réarmement, les ressources vont au développement”. Le pape François l’a demandé dans l’Angélus du Nouvel An. “En célébrant aujourd’hui la Journée mondiale de la paix, nous sommes une fois de plus conscients de la responsabilité qui nous est confiée pour construire l’avenir : face aux crises personnelles et sociales que nous traversons, face à la tragédie de la guerre, nous sommes appelés pour affronter les défis de notre monde avec responsabilité et compassion”, a-t-il déclaré avant de réciter l’Angélus.
“Et nous pouvons le faire si nous prenons soin les uns des autres et si, tous ensemble, nous prenons soin de notre maison commune”, a ajouté le Souverain Pontife.
Après l’Angélus, le pape François a ensuite souhaité la prospérité à l’Italie et a salué le président de la République Sergio Mattarella et le Premier ministre Giorgia Meloni. J’exprime ma profonde gratitude au Président de la République italienne, M. Sergio Mattarella, en invoquant la prospérité pour le peuple italien. Aussi les mêmes souhaits pour le président du gouvernement”.
Pourtant, la réflexion proposée par le pape n’aura pas été très bien accueillie par les deux principaux bureaux de l’État italien, qui insistent sur une ligne atlantiste, qui favorise inconsidérément le réarmement de l’OTAN et l’envoi d’armes à l’Ukraine. Selon François, qui l’a écrit dans un message au 4e Forum de Paris sur la paix, qui s’est tenu à Paris du 11 au 13 novembre, la course aux dépenses militaires justifiée par la dissuasion de “l’équilibre des armements” a pourtant déjà causé de grands problèmes humanitaires. tragédies. Il faut un « espoir responsable » pour améliorer le monde et sortir de la pandémie en pansant “les blessures de la famille humaine”.
Le choix qui s’offre à la famille humaine, dans cette phase historique, pour le Pape est entre le soi-disant “retour à la normalité”, la voie la plus confortable, et saisir à la place “l’opportunité concrète de conversion, de transformation, de repenser notre mode de vie et nos systèmes économiques et sociaux”, comme le Vatican l’a demandé à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2020.