Le pape François a confié à la Virgo Fidelis, la Madone invoquée comme protectrice par les carabiniers, “les populations éprouvées par le fléau de la guerre”, notamment l’Ukraine “battue”. Ce sont les paroles prononcées après la prière mariale du Regina Coeli, dédiée aujourd’hui également aux quelque 300 victimes de l’accident ferroviaire en Inde, et qui s’est terminée par un “salut spécial” aux représentants des carabiniers qui célèbrent leur célébration: “Je vous remercie de votre proximité avec la population”, a scandé le Pape à un groupe de militaires présents place Saint-Pierre parmi les 25 000 fidèles. “Que la Virgo Fidelis, qui est votre patronne, vous protège, vous et vos familles”, a prié François.
Dans la brève catéchèse qui a précédé la prière mariale de l’Angélus, François a proposé de “penser à Dieu à travers l’image d’une famille réunie autour de la table, où la vie se partage. Après tout, celui de la table, qui est en même temps un autel, est un symbole avec lequel certaines icônes représentent la Trinité. C’est une image qui nous parle d’un Dieu en communion. Père, Fils et Saint-Esprit: communion”.
Selon le Pape, “la présence de Dieu toujours proche” est une image mais pas seulement une image. “C’est la réalité!”, a déclaré Francis. Réalité répandue par l’Esprit Saint, qui “nous fait goûter, nous fait savourer la présence de Dieu : la présence de Dieu, toujours proche, compatissante et tendre”. L’invitation est donc “à être à table avec Dieu pour partager son amour”. C’est “ce qui se passe à chaque messe, à l’autel de la table eucharistique, où Jésus s’offre au Père et s’offre pour nous”.
“Oui, frères et sœurs, notre Dieu est une communion d’amour: c’est ainsi que Jésus nous l’a révélé. Et savez-vous comment nous pouvons nous souvenir de lui? Avec le geste le plus simple, que nous avons appris étant enfants: le signe de la croix Avec le geste le plus simple, avec ce signe de croix”, a-t-il dit, invitant tout le monde à se signer comme il l’a fait lui-même depuis la fenêtre de la Troisième Loggia.
“En traçant la croix sur notre corps, nous nous rappelons combien Dieu nous a aimés, au point de donner sa vie pour nous”, a expliqué le pape François, rappelant que “son amour nous enveloppe complètement, de haut en bas, de gauche à droite”, comme une étreinte qui ne nous quitte jamais”.
Et en même temps nous nous engageons à “témoigner de l’amour de Dieu”. “Témoignons-nous de l’amour de Dieu?”, demanda-t-il alors à haute voix. “Le faisons-nous? Témoignons-nous de l’amour de Dieu dans nos familles, dans nos communautés, dans nos vies? Nos communautés savent-elles aimer? Et notre famille… Sait-on aimer en famille? Offrons-nous à tous la nourriture du pardon de Dieu et le vin de la joie évangélique?
“Dieu est amour, Dieu est Père, Fils et Esprit Saint, et il a donné sa vie pour nous, pour cette croix”, se souvient-il enfin en adressant une prière à la Vierge Marie pour “. nous aider à vivre l’Église comme cette maison dans qu’on aime d’une manière familière”.
Sante Cavalleri