“Il y a une initiative qui me tient particulièrement à cœur : celle de l’Église birmane qui invite à prier pour la paix en réservant pour la Birmanie un ave maria du chapelet quotidien”. “Chacun d’entre nous s’adresse à sa maman quand il en a besoin ou qu’il est en difficulté. Nous, en ce mois-ci, nous demandons à notre Mère du ciel de parler au cœur de tous les responsables de Birmanie pour qu’ils trouvent le courage de parcourir la route de la rencontre et de la réconciliation et de la paix”. C’est ce qu’a lancé après le Regina Coeli le 2 mai, le Pape François, évoquant les initiatives du mois marial et spécifiquement celle venant de Birmanie où l’armée a repris le pouvoir le 1er février dernier lors d’un coup d’État.
Depuis trois mois, les militaires ont réprimé les opposants politiques, maintenant en détention notamment Aung San Su Kyi, assignée à résidence, l’accusant de plusieurs chefs d’inculpation pour l’écarter du pouvoir. Ils ont également réprimé les différents rassemblements des civils qui refusent d’accepter le coup d’État et la mainmise des militaires sur les affaires du pays.
Ce dimanche encore, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs villes du pays, certains espérant un «printemps révolutionnaire». La campagne de désobéissance civile se poursuit, paralysant des secteurs entiers de l’économie. Des opposants, passés dans la clandestinité, ont formé un gouvernement de résistance. Selon une ONG locale, 760 personnes ont été tuées par l’armée et 3500 sont emprisonnées.
Source: VaticanNews
