Le pape François essaie par tous les moyens d’arrêter la guerre. Conversation téléphonique avec Zelensky. Possible médiation au Vatican

“Aujourd’hui, le pape François a eu une conversation téléphonique avec le président Volodymyr Zelensky. Le Saint-Père a exprimé sa profonde tristesse pour les événements tragiques qui se déroulent dans notre pays”.

Cela a été rapporté dans un tweet de l’ambassade d’Ukraine auprès du Saint-Siège. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a confirmé les circonstances de l’appel téléphonique sans rien dire sur le contenu. Une autre confirmation vient également du profil du président ukrainien. Zelensky écrit: “J’ai remercié le pape François d’avoir prié pour la paix en Ukraine et un cessez-le-feu. Le peuple ukrainien ressent le soutien spirituel de Sa Sainteté”.

Hier, François avait appelé au téléphone le chef de l’Église gréco-catholique ukrainienne, l’archevêque majeur de Kiev, Sviatoslav Chevtchouk, immédiatement après le geste frappant et hors protocole de la visite à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège.

Pendant ce temps, dans les cercles diplomatiques, on insiste sur la médiation du Pape avec d’éventuelles négociations entre la Russie et l’Ucriana en plein Vatican, et certains sites catholiques ouvertement déployés à droite mettent en garde le Vatican contre le risque de cautionner une sorte de vidage démocratique de l’Ukraine, que Moscou voudrait réduire à un pays satellite.

En réalité, depuis 2014, c’est-à-dire depuis le coup d’État orange qui a renversé le président démocratiquement élu, Washington et en particulier la famille Biden ont exercé une influence décisive sur Kiev. Et maintenant, ralentir dans l’hypothèse d’une négociation ne revient qu’à mettre en péril les voies humaines.

Et d’autre part, en avril dernier, le président ukrainien a lancé l’idée d’un sommet Russie-Ukraine au Vatican dans son entretien exclusif avec Repubblica, pierre jetée dans la mare d’un conflit alors de faible intensité qui à l’époque pourtant il menaçait déjà d’éclater à nouveau dans une guerre aux conséquences imprévisibles, avec des troupes russes massées à la frontière et des avertissements de l’Occident (apparemment entendus par Poutine) pour les retirer.

“Nous sommes prêts pour les négociations. A tout moment, dès que les forces armées ukrainiennes répondront à la demande de notre président [Vladimir Poutine], elles cesseront de résister, elles déposeront les armes. Personne ne veut les attaquer, personne ne veut les opprimer, les laisser retourner dans leurs familles”, a déclaré hier le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov aux journalistes.

Et d’autre part, en avril dernier, le président ukrainien a lancé l’idée d’un sommet Russie-Ukraine au Vatican dans son entretien exclusif avec Repubblica, pierre jetée dans la mare d’un conflit alors de faible intensité qui à l’époque pourtant il menaçait déjà d’éclater à nouveau dans une guerre aux conséquences imprévisibles, avec des troupes russes massées à la frontière et des avertissements de l’Occident (apparemment entendus par Poutine) pour les retirer.

“Nous sommes prêts pour les négociations. A tout moment, dès que les forces armées ukrainiennes répondront à la demande de notre président [Vladimir Poutine], elles cesseront de résister, elles déposeront les armes. Personne ne veut les attaquer, personne ne veut les opprimer, les laisser retourner dans leurs familles”, a déclaré hier le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov aux journalistes.