“Ceux sans travail ne demandent pas des salaires énormes, mais le pain d’un travail”. Cela a été souligné par le Pape lors de l’Angélus qu’il a dirigé depuis la troisième loggia du Palais apostolique pour les fidèles présents sur la place Saint-Pierre.
François a expliqué que “le pain” représente l’essentiel comme le Seigneur est essentiel : “Jésus se révèle comme pain, c’est-à-dire l’essentiel, le nécessaire pour la vie quotidienne – expliqua Bergoglio – non pas un pain parmi tant d’autres, mais le pain de vie. En d’autres termes, nous, sans lui, plutôt que de vivre, nous vivons : parce que lui seul nourrit notre âme, lui seul nous pardonne ce mal que nous ne pouvons vaincre seuls, seulement il nous fait nous sentir aimés même si nous le faisons tous, lui seul nous donne la force d’aimer et de pardonner dans les difficultés, lui seul donne au cœur cette paix qu’il recherche, lui seul donne sa vie pour toujours quand la vie ici-bas se termine ». “Jésus est le pain de vie, il ne peut pas être relégué en accompagnement”, a déclaré le Pape à l’Angélus, expliquant que l’on fait souvent l’erreur d’oublier le Seigneur et de ne l’invoquer que dans le besoin.
“Il s’intéresse à tout dans notre vie – a observé le Pape – nous pouvons lui parler des affections, du travail, de la journée, de tout. Jésus désire cette intimité avec nous. Qu’est-ce qu’il ne veut pas ? À reléguer en accompagnement, lui qui est pain, à négliger et à mettre de côté, ou à remettre en cause seulement quand on en a besoin”, a déclaré le pape Bergoglio.