“Le père Olivier Maire a été assassiné, victime de sa générosité”. L’assassin serait l’homme qui a mis le feu à la cathédrale de Nantes accueillie par le diocèse

Un prêtre, père Olivier Maire, a été assassiné en Vendée. Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin l’a annoncé aujourd’hui sur Twitter. «Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le meurtre dramatique d’un prêtre en Vendée. J’y vais», a-t-il écrit.

L’auteur présumé du meurtre est l’homme d’origine rwandaise qui a incendié la cathédrale de Nantes en 2020. Il avait été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cet incendie, confirme une source proche de l’enquête Figaro.

L’homme s’est présenté à la gendarmerie vendéenne à Mortagne-sur-Sèvre en milieu de matinée pour se dénoncer. La gendarmerie s’est alors rendue sur les lieux et a découvert qu’il y avait bien un corps. L’assassinat d’un prêtre en Vendée a été salué par des expressions de “douleur et d’incompréhension” de la part de la Conférence épiscopale transalpine. Dans un tweet, le porte-parole de la conférence, le père Hugues de Woillemont, a évoqué “la douleur et l’incompréhension face à l’assassinat du père Olivier Maire, supérieur provincial des missionnaires des Monfortains, et à la communion de prière et d’espérance avec sa famille religieuse”.

“Le père Olivier Maire a été assassiné, victime de sa générosité”, a écrit sur Twitter le délégué épiscopal à l’information du diocèse de Rennes, Nicolas Guillou, confirmant l’identité du prêtre tué en Vendée. Bruno Retailleau, sénateur des Républicains, publie également le nom et une photo du prêtre assassiné sur Twitter, précisant que “la mort témoigne de la bonté de ce prêtre que j’ai bien connu et dont j’ai pu apprécier la profondeur de la foi”.