Les pleurs de François sur la Piazza di Spagna renforcent son appel à la paix et au désarmement

L’émotion du Pape pour l’Ukraine martyre a caractérisé cette année la traditionnelle visite de la Piazza di Spagna pour l’hommage à l’Immaculée Conception.

“Que la paix l’emporte sur la guerre”, a prié François qui aurait aimé apporter la grâce des Ukrainiens “pour la paix que nous demandons depuis longtemps au Seigneur”. Au lieu de cela “je dois encore vous présenter le plaidoyer des enfants, des personnes âgées, des pères et mères, des jeunes de cette terre tourmentée. Mais en réalité, nous savons tous que tu es avec eux et avec toutes les souffrances, comme tu l’as été à la croix de ton Fils”.

“En regardant Marie, nous pensons que “l’amour l’emporte sur la haine”, a-t-il articulé. « Merci, notre Mère ! En vous regardant, qui êtes sans péché, nous pouvons continuer à croire et à espérer que l’amour l’emporte sur la haine, la vérité l’emporte sur le mensonge, le pardon l’emporte sur l’offense, la paix l’emporte sur la guerre. Ainsi soit-il!”, a invoqué le Pontife.

“Il était ému, Saint-Père, n’est-ce pas? Il était un peu ému, non ? C’était…”, a déclaré au pape la correspondante de Radio Cope, Eva Fernandez, qui se trouvait devant l’ambassade d’Espagne. “Oui, c’est une grande douleur. Génial… Une défaite pour l’humanité. Prions, hein?” répondit le Saint-Père.

Même à la fin de l’angélus, sur la place Saint-Pierre, quelques heures plus tôt, François avait invoqué la fin de la guerre en Ukraine.
“Rien n’est impossible à Dieu : la paix et le désarmement sont possibles. Mais Dieu veut notre volonté”, étaient ses mots place Saint-Pierre, lorsqu’il évoquait ce couple qui remet en cause les belligérants mais aussi ces pays qui, comme l’Italie, contribuent à la poursuite des hostilités, et donc des horreurs brutales qui s’ensuivent, envoyer des armes.

Ils devraient avoir “la bonne volonté” de cesser de profiter de cette tragédie. Et sur la Piazza di Spagna, François s’est adressé à la “Notre Mère Immaculée” apportant des fleurs et des douleurs du monde entier, au nom “d’innombrables hommes et femmes, pas seulement chrétiens”, qui pour elle, qui veillent sur “nous tous “, ont “la plus grande gratitude”.