“En ces derniers temps difficiles, où l’humanité, déjà éprouvée par le traumatisme de la pandémie, est déchirée par le drame de la guerre, Marie rouvre à tous et en particulier à vous, jeunes comme elle, le chemin de la proximité et de la rencontre”.
Le pape François l’écrit dans le message aux jeunes du monde entier en vue des JMJ qui se tiendront l’année prochaine à Lisbonne, un rassemblement qui, souligne François, “représentera un nouveau départ pour vous les jeunes et – avec vous – pour l’humanité. entière “.
“Ce n’est pas un hasard – observe le Pape – si la guerre est revenue en Europe à un moment où la génération qui l’a vécue au siècle dernier est en train de disparaître”. Les leçons de l’histoire, en effet, servent à vaincre l’extrémisme. François s’attarde sur la « hâte » qui remue le cœur des jeunes, il sait que beaucoup « touchés par des réalités comme la pandémie, la guerre, la migration forcée, la pauvreté, la violence, les catastrophes climatiques » se demandent « pourquoi moi ? ». Et il nous invite à regarder la hâte de Marie qui est propre à ceux qui ont reçu des dons extraordinaires et ne peuvent s’empêcher de partager. Maria est une jeune femme qui ne perd pas de temps à rechercher l’attention ou le consentement des autres – comme cela arrive lorsque nous dépendons des “j’aime” sur les réseaux sociaux -, mais elle se déplace pour rechercher la connexion la plus authentique, celle qui vient de la rencontre, du partage, de l’amour et du service.
Le Pape exhorte donc à construire la paix à partir du comportement de chacun, et critique la “mauvaise” hâte qui conditionne beaucoup, décrivant des relations personnelles et professionnelles qui deviennent stériles quand on ne suit pas le modèle de Jésus qui suggère “le respect, l’absence de des préjugés et des condamnations, un regard de miséricorde que nous n’avions jamais rencontré chez les autres”.