L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a officiellement lancé sa candidature aux élections d’octobre, promettant la “reconstruction” du pays. “Nous sommes prêts à travailler non seulement pour la victoire du 2 octobre, mais pour la reconstruction et la transformation du Brésil, ce qui sera bien plus difficile que de gagner les élections”, a-t-il assuré. Il a souligné que son intention était de mettre fin à la “politique irresponsable et criminelle” de l’actuel président brésilien, Jair Bolsonaro.
En effet, il a dénoncé la politique de Bolsonaro, notamment sa “soumission aux négationnistes de la nouvelle pandémie de coronavirus, qui cause le COVID-19, qui a relégué le Brésil au rang de paria mondial”. En outre, il a accusé son rival d’extrême droite de promouvoir l’intolérance, la discrimination et la violence et de priver le pays de sa souveraineté énergétique, avec son intention de privatiser la compagnie pétrolière publique Petrobras, rapporte le site Internet Hispantv. Le leader du Parti des travailleurs (PT) revient sur le devant de la scène, après avoir recouvré ses droits politiques par décision de la Cour suprême. En fait, il a été condamné en 2017 pour des accusations de corruption présumée.
Pour cette raison, il a été disqualifié comme candidat alors qu’il était le favori des sondages pour les élections présidentielles d’octobre 2018, dont Bolsonaro est sorti vainqueur. Lula se présente également comme le favori des sondages, devant Bolsonaro, et même un récent sondage indique que l’ancien président de gauche gagnerait les élections dès le premier tour.
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